« Obligation genre », pour pallier au manque de financement des femmes

« Obligation genre », pour pallier au manque de financement des femmes

Le 05 mars dernier dans le cadre de la journée internationale de la femme, la Banque Africaine de Développement (BAD), a organisé une table ronde pour réfléchir sur la question du financement des femmes. Dans sa quête de combler le manque de financement des femmes et de corriger les inégalités qui les touchent, la BAD vient d’émettre l’idée d’une « obligation genre ».

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Dénommée en anglais « Gender Bond », L’émission obligataire genre serait ainsi proposée aux investisseurs publics et privés  et contribuerait à mieux structurer l’Agenda du financement des femmes afin qu’elles puissent contribuer efficacement au développement. Des débats, il est ressorti que ce sera une opportunité de financement des programmes de genre sur le continent à travers l’émission d’une « obligation genre », et qui aura un fort impact social.

Ce type d’instrument, assure l’institution financière constitue une source innovante de financement ayant le potentiel d’ouvrir de nouvelles sources financières pour les opérations et programmes de la Banque. Des opérations et programmes qui débouchent sur des bénéfices sociaux mesurables, précise la BAD. Pour Hassatou N’Sele, l’un des responsables de l’institution, ces obligations à impact social auront des retombées aussi bien pour les  femmes  que pour leurs communautés.

D’une part, les  projets bénéficient du financement dont ils ont besoin. D’autre part, si les investisseurs privés supportent la totalité des risques financiers, ils peuvent aussi espérer obtenir une rémunération du crédit, en cas de succès du projet financé, relève la Banque Africaine de Développement.

L’aboutissement de la réflexion sur l’émission d’une obligation genre « en cours et en bonne voie», indique-t-on à la BAD.

Aliste Flandrain

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