128 millions de Francs CFA pour éradiquer la maladie Bunchy Top du bananier au Cameroun, en Guinée équatoriale et au Gabon

128 millions de Francs CFA pour éradiquer la maladie Bunchy Top du bananier au Cameroun, en Guinée équatoriale et au Gabon

Luc-Oyoubi-et-Dan-RugabiraGrace à un protocole d’accord au projet d’appui à la prévention et à la gestion de la maladie Bunchy Top du bananier (BBTD), le Gabon va intensifier sa lutte contre la BBTD. La signature de la convention d’accord est intervenue en fin de semaine dernière entre le ministre gabonais de l’Agriculture et de l’Elevage, Luc Oyoubi et le coordonnateur du bureau sous-régional du Fonds des nations unies pour l’alimentation (FAO) Dan Rugabira.

Le projet d’appui à la prévention et à la gestion de la maladie Bunchy Top du bananier est la résultante d’une requête formulée par trois pays d’Afrique centrale dont le Cameroun, la Guinée-Equatoriale et le Gabon. Ces états vont bénéficier d’un financement à hauteur de 250 000 dollars soit près de 128 millions de FCFA sur les deux prochaines années pour la mise en œuvre dudit projet.

Le coordonnateur du bureau sous-régional du FAO, Dan Rugabira, a indiqué que la culture du bananier en Afrique centrale est souvent entravée par un certain nombre de maladies dont celle du Bunchy Top du bananier (BBTD) du bananier, causé par un virus dont le vecteur est un puceron appelé Pentalonia nigronervosa. «A travers ce projet, la FAO en collaboration avec les partenaires nationaux vise à renforcer les capacités des pays affectés par cette maladie, dans l’identification, le contrôle et la prévention de la propagation », a-t-il dit, en soulignant que la maladie étant réputée être une affection difficile à contrôler ou éradiquer.

Le ministre gabonais de l’Agriculture Luc Oyoubi a appelé à une synergie d’action. « L’implication des parties prenantes notamment les services administratifs, les chercheurs, la FAO et les agriculteurs est capitale pour la réussite du projet », a-t-il insisté.

Rappelons que ce projet lancé en 2015, se donne pour objectif d’offrir des opportunités pour améliorer le bien-être des populations urbaines à travers la pratique de l’horticulture urbaine et périurbaine.

Martin Levalois

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