La micro-assurance progresse en Afrique mais pas assez

La micro-assurance progresse en Afrique mais pas assez

micro-assurance-afriqueLa 11ème Conférence internationale de la micro-assurance qui a rassemblé près de 400 experts et professionnels pour prospecter les moyens de promouvoir ce marché qui se développe, mais pas au rythme attendu, a prix fin ce mercredi à Casablanca.

«Stimuler la croissance et la durabilité, Argumentaire en faveur de la micro-assurance» est le thème retenu cette année, pour la nouvelle édition des assises de la micro-assurance en Afrique.

Organisé par la Fondation Munich Re et le Micro-insurance Network, en partenariat avec la Fédération marocaine des sociétés d’assurances et de réassurance (FMSAR) et le Centre Mohammed VI de soutien à la micro-finance solidaire (CMS), la conférence a servi de cadre aux participants pour échanger leurs expériences et leurs idées sur la manière de proposer un large éventail de couvertures d’assurance aux populations à faible revenu du monde entier.

Le premier jour de la conférence a été marqué par le lancement de la note de briefing «L’état des lieux de la micro-assurance en Afrique en 2015». Cette note indique que la micro-assurance se développe en Afrique, mais il y a nécessité d’accélérer son taux de pénétration. Le document fait noter que la couverture d’assurance de la population totale s’élève à 5,4% sur l’ensemble du territoire africain, alors qu’en 2011, le taux était de 4,4%.

Selon Michael J. McCord, président de Micro-Insurance Network, plusieurs marchés de micro-assurance ont connu une croissance substantielle entre 2011 et 2014 en Afrique. Il s’agit de pays comme le Ghana, la Zambie et le Maroc, où le taux de couverture a grimpé respectivement jusqu’à 29,6%, 22,2% et 1,3%. Dans les deux premiers pays, les opérateurs de téléphonie mobile ont largement contribué à cette croissance, tandis qu’au Maroc, ce sont les associations de microcrédit (IMF) qui ont facilité l’accès au marché à faible revenu.

« Sensibiliser la cible, mener des études de marchés plus poussées afin d’appréhender les besoins des clients à faible revenu et offrir des canaux de distribution innovants », sont entre autres des recommandations de la conférence a indiqué Bachir Baddou, directeur général de la FMSAR.

Martin Levalois

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