Le Ghana entre dans le cercle des pays producteurs d’automobile

Le Ghana entre dans le cercle des pays producteurs d’automobile

ghana-autoL’industrie automobile mondiale compte un nouveau pays producteur, il s’agit du Ghana, où Kwadwo Safo Kantanka vient de mettre sur le marché, une nouvelle marque de voiture, espérant faire concurrence aux grands marques vendues dans me pays.

La nouvelle 4×4 Kantanka « made in Ghana » est vendue à des prix oscillant entre 16.500 et 32.000 euros.

Pour construire ses voitures Tout-Terrains, Kwadwo Safo Kantanka a donc cherché à exploiter au maximum les compétences locales.

Déclinés en deux versions, pick-up ou SUV (tout-terrains de loisirs), les 4×4 Kantanka ressemblent extérieurement à ceux des grandes marques mondiales. La calandre porte une étoile à cinq branches argentée, le logo de la marque est symbole du Ghana. A l’intérieur, le tableau de bord est décoré de boiseries provenant de forêts ghanéennes, et les sièges en cuir crème sont fabriqués à Kumasi, dans le centre du pays. Les commandes sont en Akan, la langue la plus courante au Ghana, et en anglais.

Kantanka a quand même dû se résoudre à importer des composants-clés comme les vitres, les pneus ou les étriers de frein.

Les modèles ont été approuvés par les autorités de sécurité des automobiles et la police a reçu un modèle à l’essai il y a six mois, a déclaré Kwado Safo junior, fils de Kantanka.

« Nous avons déjà reçu de grosses commandes de sociétés au Ghana », assure-t-il, mais le fils de l’inventeur espère d’autres commandes publiques.

Une ligne de berlines, plus abordables pour le marché local, est prévue pour l’année prochaine, rassure l’inventeur. « Nous allons lancer deux nouvelles gammes de voitures, et nous prévoyons aussi de produire des cars et des minibus », renchérit son fils.

Kwadwo Safo Kantanka, n’en est pas à son coup d’essai. Il a déjà fabriqué une voiture dont le démarrage était commandé par une montre en or, des robots parlants, une télévision contrôlée par la voix et un prototype d’hélicoptère de combat.

Martin Levalois

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