Maroc : Inauguration d’une usine d’engrais dédiée à l’Afrique

Maroc : Inauguration d’une usine d’engrais dédiée à l’Afrique

Jorf-LasfarLe Roi du Maroc, Mohammed VI a inauguré lundi, une nouvelle usine spécialisée dans la production des engrais, pour le compte de l’Office Chérifien des Phosphates (OCP).
L’usine Africa Fertilizer Complex, est une unité entièrement dédiée à l’Afrique et constitue une nouvelle illustration de l’engagement du Maroc en faveur de la coopération Sud-Sud et la volonté du Royaume de soutenir les initiatives d’innovation et de développement durable du groupe OCP, de son écosystème et ses partenaires africains, d’accompagner sa stratégie industrielle et, ainsi, de conforter le leadership du Maroc sur le marché mondial des phosphates et produits dérivés.
Le Groupe marocain Office Chérifien des Phosphates deviendra dans un an, le premier producteur d’engrais dans le monde, a souligné, son président Directeur général, Mostafa Terrab. Il a indiqué que « cette unité est la première d’un ensemble de quatre unités qui vont être toutes achevées dans l’espace d’un an et demi ». Ainsi, en 2017, l’OCP aura une capacité de production annuelle d’engrais de près de 12 millions de tonnes, ce qui le placera en pôle position mondiale dans ce domaine.
Africa fertilizer Complex vise à accompagner le développement des marchés africains à forte croissance économique, à travers leur approvisionnement, continu et régulier, en engrais (DAP/MAP/NPK).
La nouvelle usine, qui a nécessité un budget de l’ordre de 5,3 milliards DH, comprend une unité d’acide sulfurique (1,4 million tonnes/an), une unité d’acide phosphorique (450.000 tonnes/an), une unité d’engrais (1 million tonnes équivalent DAP/an), une centrale thermoélectrique d’une puissance de 62 MW, et différentes infrastructures de stockage pouvant accueillir 200.000 tonnes d’engrais, soit l’équivalent de plus de deux mois d’autonomie.
Ce mégaprojet privilégie l’innovation technologique et environnementale au niveau de la production sulfurique par un gain d’énergie électrique de 10 MW et une réduction de la consommation d’eau de mer. De même, les rejets de dioxyde de soufre (SO2) ont été réduits de trois fois par rapport aux normes internationales.

Agnès Molitor

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