Le FMI et le Sénégal s’accordent sur une croissance de 6,5%

Le FMI et le Sénégal s’accordent sur une croissance de 6,5%

Ali Mansoor-SallLa mission du Fonds Monétaire International (FMI), en terre sénégalaise s’achève ce lundi 14 mars. Dirigée par Ali Mansoor, à la veille de son départ, cette mission a prédit une croissance de 6,5%  pour le Sénégal en 2016.

Débutée le 1er mars, la mission dite de Ali Mansoor, a permis aux experts du FMI de mener des entretiens sur la deuxième revue de l’accord triennal au titre de l’Instrument de Soutien à la Politique Economique (ISPE) approuvé en juin 2015. Après analyse de la situation, le FMI s’aligne sur les chiffres avancés par le pouvoir de Dakar c’est-à-dire une croissance de 6,5%.

« Les résultats macroéconomiques en 2015 ont été solides et la croissance s’est établie à 6.5%, pour la première fois en douze ans. Ces résultats s’expliquent notamment par le lancement de projets liés au Plan Sénégal émergent (PSE) et par le dynamisme de l’agriculture, lui-même attribuable à des conditions climatiques favorables et la productivité accrue de ce secteur », a déclaré Ali Mansoor Chef de la mission du FMI.
La mission dit avoir noté une détermination  des autorités sénégalaise à renforcer les finances publiques en mobilisant davantage de recettes et en rationalisant la consommation publique pour doper le financement des investissements publics et des dépenses sociales.

Au niveau de la gouvernance économique, le FMI suggère de Sénégal de redoubler d’efforts. « L’Etat doit poursuivre ses efforts pour formaliser le cadre d’intervention pour les entreprises en difficulté et s’assurer que les projets ne soient financés que s’ils sont bien préparés. Il est nécessaire de signer des contrats de performance avec toutes les entreprises bénéficiant d’un appui financier de l’État » recommande la mission qui souligne que les perspectives économiques restent favorables à court terme. La mission a rappelé la nécessité de signer des contrats de performance avec toutes les entreprises bénéficiant d’un appui financier de l’État.
On se rappelle encore du petit malentendu sur les prévisions de croissance entre l’Etat du Sénégal qui parlait de 6,4% et l’institution financière qui annonçait 5,1%.

Martin Levalois

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