Directeur général: les vices à décamper…

Dénoncés par la morale de l’entreprise, les vices du « Directeur Général » – couramment le manager désigné par le conseil d’administration d’une SA pour gérer les affaires générales de la société – peuvent se montrer maléfiques à l’égard de tous.

Ces vices peuvent se présentent sous différents aspects… Les plus flagrants compromettent continuellement la communication au sein de l’entité : « Je suis PDG d’une SARL, mon pouvoir légal dépasse de loin celui d’un DG ». Voilà une annonce fort Amusante ! Emanent d’une personne qui n’est même pas censée être Directeur général. Beaucoup d’entre vous le savent déjà ; d’un point de vue juridique cette personne a le statut d’un (simple) « Gérant ».

De plus, le DG n’a pas l’allure de monsieur tout le monde, il va jusqu’à rejeter l’idée de se fondre dans la masse et préfère sortir du lot, par conséquent garder de grandes distances de ceux qui l’entourent.
Son inaccessibilité quant à elle entraîne plusieurs questionnements ! Est-il réellement et tout le temps contraint à se montrer inabordable ? A moins que ce ne soit pour ses adversaires. Scientifiquement parlant il est vrai que la rareté enfante l’importance, en d’autres termes il faut se faire rare pour paraître important. Théorie partiellement subjective !
En outre, les DG qui, en voyageant emmènent dans leurs valises tous les pouvoirs risquent fort d’être surpris à leurs retours, à moins qu’ils ne soient habiles à gérer l’entreprise à distance. Ou encore celui chez qui on remarque un excès de déplacements. Le problème n’est bien sur pas à ce niveau, si on en sait peu sur les retombées réelles de ses voyages il est normal que des reproches surgiront quant à la pertinence du travail du DG…
En un mot, dans un monde qui se mondialise, rien ne prime plus que la performance…


Nadia Lagdah

Martin Levalois

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *