Burkina Faso : Plus de sécurité sur le Net

Burkina Faso : Plus de sécurité sur le Net

SISTICLe Burkina Faso organise à partir de ce mardi jusqu’au 4 juin, la 1ère édition du Salon international de la Sécurité des technologies de l’information et des communications (SISTIC), dans l’optique de mettre en place des gardes-fou contre la vague du numérique qui envahit l’Afrique, et d’en faire un outil de croissance économique.

La 1ère édition du SISTIC s’articule autour du thème principal de la «Sécurisation des accès et l’utilisation de l’internet en entreprise». Pendant 5 jours, il sera question de sécurité des TIC en général et de la cyber-sécurité en particulier, a expliqué le promoteur du SISTIC, Alain Noël Kibsa Kaboré.

Ce salon va regrouper entre autres des experts militaires, civils, des décideurs IT, des chefs d’entreprises, des étudiants et de simples utilisateurs des TIC, qui vont côtoyer des représentants de grands noms de la sécurité informatique mondiale tels que Fortinet, Kaspersky, McAfee et Clavister.

Durant cette rencontre de cinq jours, des experts en sécurité du net partageront leurs expériences sur les méthodes et outils indispensables pour sécuriser de manière optimale les systèmes d’information et les outils de communication.

Le salon a pour objectif « de se pencher sur les voies d’une vision sécuritaire des TIC en Afrique et surtout au Burkina Faso », a indiqué Alain Noël Kibsa Kaboré, assurant que «les questions de piratage, de vol d’identité, de vol de données privées et bancaires existent bien et même chez nous au Burkina» qui reste vulnérable.

Le Burkina reste l’un des pays africains les plus exposés à de telle menaces, a-t-il dit, rappelant que « l’année dernière, il y a des sites web des ministères qui ont été piratés et jusqu’aujourd’hui, certains de ces sites ne sont pas encore remis en ligne ».

Participent à ce premier salon des TIC, les délégations et experts de cinq pays étrangers notamment la Côte d’Ivoire, le Maroc, la France, les USA et l’Inde.

Agnès Molitor

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *