Le Bénin rentre dans l’histoire de l’intégration africaine

Le Bénin rentre dans l’histoire de l’intégration africaine

rwanda3Le Bénin n’exigera plus de visas à d’autres africains pour entrer sur son territoire. L’annonce a été faite par le Président béninois Patrice Talon à Kigali, lors d’un déplacement officiel au Rwanda.

« Plus aucun africain n’aura besoin de visa pour visiter le Bénin », a déclaré Patrice Talon, en présence du président rwandais Paul Kagame, l’un des premiers récipiendaires du passeport africain.

En agissant ainsi, le Bénin indique la voie  et devient le premier pays francophone d’Afrique qui ouvre ses frontières à tout le continent africain.  Ce pays de la côte ouest africaine vient ainsi de rentrer dans l’histoire.

C’est une volonté manifeste de la part de Cotonou de donner un grand coup de pouce à l’intégration africaine, indique la diplomatie béninoise.

Pour le Président Talon qui souhaite faire du Bénin un pays touristique de premier plan, veut s’ouvrir d’abord aux africains. Sa volonté, est de favoriser les échanges entre les peuples d’Afrique, avec cette suppression de visa d’entrée sur le territoire béninois.

Faciliter les voyages, les rencontres entre africains est primordial, si on veut rapidement à l’intégration des peuples, soutient la présidence du Bénin. D’un autre coté, éliminer les visas, est un formidable moyen de booster l’économie des pays africains, argumente-t-on. En effet, l’argent qui servait aux frais de visas peut servir à autre chose (dépenser plus au Bénin par exemple), les commerçants, les étudiants, les chercheurs pourront désormais se déplacer plus facilement. Enfin une hausse du nombre de voyageurs va participer au développement des transports, croit le président Patrice Talon.

Ajoutons qu’il y a quelques semaines dans e souci de booster l’intégration sur le continent, l’Union africaine a mis en circulation le passeport panafricain. Les présidents Tchadien et Rwandais ont été les premiers à en posséder. Paul Kagamé, a été le premier Chef d’Etat africain a voyagé avec le nouveau parchemin.

Martin Levalois

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