Le Maroc aura bientôt son baromètre de la gouvernance

Le Maroc aura bientôt son baromètre de la gouvernance

maroc-benchmarkLe Maroc lance ce vendredi 9 septembre, une étude portant sur la mise en place d’un baromètre de la gouvernance qui sera effectivement opérationnel dès l’année prochaine, si toutes les conditions sont réunies, pour mieux contrôler l’action publique.

Selon le ministère des Affaires générales et de la gouvernance, ce dispositif permettra de faire une analyse comparative entre des situations, pour une compréhension de l’évolution des facteurs de gouvernance et l’évaluation de l’impact des interventions.

«L’étude vise la mise en œuvre d’un baromètre de la gouvernance au Maroc qui permettra de mesure les avancées réalisées en matière de gouvernance, de capitaliser sur les bonnes pratiques et d’orienter les actions futures», souligne le ministère.

«Réaliser un benchmark international et procéder à une analyse approfondie des différentes définitions et approches de mesure de la qualité de la gouvernance utilisée à l’échelle internationale», font partie des missions assignées au consultant qui sera chargé de mener l’étude du projet. «Il devra, par la suite, définir le concept de la gouvernance et identifier ses différentes dimensions et élaborer une batterie d’indicateurs de mesure en s’inspirant des expériences internationales», indique le cahier de charge.

«Il s’agit aussi de développer un indicateur synthétique tenant compte des différentes dimensions et concevoir un baromètre de la gouvernance permettant de mesurer régulièrement les avancées réalisées dans la gouvernance sous ses différentes dimensions», précise le département des Affaires générales dans le cahier des prescriptions spéciales (CPS) accompagnant l’appel d’offres.

Ainsi, le baromètre en projet s’appuiera sur un ensemble d’indicateurs quantitatifs mesurables, «pertinents», «crédibles» et comparables d’un pays et d’une échelle administrative à l’autre. Les indicateurs seront définis en fonction des dimensions de la gouvernance en s’inspirant des bonnes pratiques internationales telles que le projet Worldwide gouvernance indicators de la Banque mondiale et les indicateurs de l’OCDE (Organisation du commerce et du développement économique) tout en considérant les spécificités du contexte marocain.

Agnès Molitor

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