Le label « origine du cacao de Côte d’Ivoire » est né

Le label « origine du cacao de Côte d’Ivoire » est né

label-civLa Côte d’Ivoire, premier producteur mondial de cacao et qui s’efforce de mettre en place toute une stratégie pour mieux rentabiliser son Cacao, vient de lancer le label « origine Côte d’Ivoire ».

Le samedi 1er octobre, la journée mondiale du cacao, la Côte d’Ivoire a ainsi franchi un nouveau pas dans la promotion et la valorisation de son cacao.

Le label « origine Côte d’Ivoire » vise à « informer le consommateur que nous ne sommes pas seulement le premier producteur mondial mais que notre cacao est le meilleur », a déclaré le ministre ivoirien de l’Agriculture, Mamadou Sangafowa Coulibaly, à l’ouverture des Journées nationales du cacao et du chocolat à Abidjan.

Faisant une comparaison entre le label du cacao ivoirien et le label « café de Colombie », le ministre espère que le label ivoirien connaitra le même succès. « Ce qui pousse ici, pousse ailleurs, mais ce qui pousse ici, a meilleur goût », a-t-il laissé entendre.

Les consommateurs connaissent « d’autres origines dont les goûts sont en-dessous du nôtre (…) Il était temps de remettre les choses à leur place. Cette valeur n’a jamais été captée par le producteur ivoirien », a relevé le ministre Mamadou Sangafowa Coulibaly.

« Il s’agit de sortir de la commodité (matière première) et d’aller vers le goût », a fait noter pour sa part Patrick Poirier, président du Syndicat du chocolat français, qui participera à l’élaboration du cahier des charges avec le Conseil du Café-Cacao ivoirien et des artisans chocolatiers confiseurs français.

Les premiers logos devraient apparaitre sur des chocolats en 2017, a-t-on appris. La spécificité de ce label réside dans la prise en compte d’autres critères autre que le goût, notamment les notions de développement durable, de protection de l’environnement, de justice sociale et de transparence de la filière.

La filière cacao représente 15% du PIB ivoirien, plus de 50% des recettes d’exportation et surtout, les deux tiers des emplois (directs et indirects) et des revenus de la population.  Ce secteur est donc vital pour l’économie ivoirienne.

Martin Levalois

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