L’Agence multilatérale de garantie des investissements ouvre une antenne en Afrique

L’Agence multilatérale de garantie des investissements ouvre une antenne en Afrique

migaL’Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA), une institution de la Banque mondiale, vient de s’implanter en Afrique subsaharienne, en ouvrant sa première antenne au Sénégal.

Pour la vice-présidente exécutive et PDG de MIGA, Keiko Honda, l’ouverture de cette antenne régionale «s’inscrit bien évidemment dans le sillage des nombreux succès que nous avons enregistrés en Afrique».

«Notre portefeuille de projets en Afrique subsaharienne se chiffre actuellement à 4,4 milliards de dollars, ce qui équivaut à près d’un tiers de notre portefeuille dans le monde», a-t-elle dit, précisant que l’Afrique est la région du monde, où les activités de la MIGA connaissent actuellement l’expansion la plus rapide.

«Plus de 40 % des garanties engagées au cours du dernier exercice ont concerné l’Afrique», a-t-elle révélé.

«L’ouverture du bureau régional marque un tournant, car elle symbolise un engagement fort de la MIGA à accroitre ses interventions en Afrique», a commenté Vera Songwe, Directrice de la Société Financière Internationale pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre. Selon elle, la relation entre IFC et la MIGA permet en fait à IFC de mieux servir ses clients.

«Nous investissons en outre plusieurs milliards de dollars supplémentaires dans des projets commerciaux et quelque 60 millions de dollars dans des projets d’appui conseil», a précisé la responsable de la Société financière internationale.

De son côté, la directrice des opérations de la BM pour le Sénégal, la Mauritanie, la Guinée-Bissau, la Gambie et Cabo Verde, Louise Cord a souligné que cette agence «va être un important levier pour renforcer le partenariat avec nos clients, et, en particulier, avec le Sénégal, pour atteindre nos objectifs communs d’éradiquer l’extrême pauvreté et de stimuler la prospérité partagée».

«Avec la présence de MIGA, nous allons sans doute, nous IDA et IFC, mieux servir non seulement le gouvernement, mais également le secteur privé dans les projets que nous développons ensemble», ajoute-elle.

Selon elle, cette proximité est d’autant plus importante que notre conviction commune est que l’investissement privé est une condition nécessaire pour assurer un développement durable.

Aliste Flandrain

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