Le Burkina Faso abandonne le coton génétiquement modifié

Le Burkina Faso abandonne le coton génétiquement modifié

Les producteurs de coton au  Burkina Faso ont décidé à l’occasion de la nouvelle campagne, de retourner à la production du coton conventionnel à 100%, après avoir constaté un rétrécissement de la longueur de la fibre consécutif à l’utilisation du coton génétiquement modifié,

La bataille de la longueur et de la production est en passe d’être gagnée car, à en croire M. Yaméogo. «Les résultats enregistrés à ce stade indiquent bien que nous sommes dans la logique de la reconquête de ce label (le label burkinabè qui est une fibre pure et longue, Ndlr)», a-t-il relevé.

Dans le cadre du financement de la campagne cotonnière 2016-2017,  la Société burkinabè des fibres textiles (SOFITEX) a conclu une convention de prêt avec ses partenaires du Pool bancaire national.

Le prêt d’un montant de 80 milliards FCFA servira à la SOFITEX, pour le payement dans les meilleurs délais, des producteurs de coton ainsi que le désintéressement des divers partenaires et prestataires, ont indiqué les responsables de la SOFITEX qui table cette année sur une production de 550.000 tonnes de coton brut.

Il s’agira également de gérer l’achat du coton graine, le transport du coton vers les ports, le règlement des assurances et les autres segments de la chaîne, précise-t-on.

«Le taux auquel nous sommes parvenus est de 6,40% alors que pour la campagne précédente, il était de 7%. Nous avons pu négocier à la baisse ce taux, mais la réduction n’a pas été jusqu’au bout de nos attentes qui étaient de 6,25%», a expliqué le directeur général de la SOFITEX, Wilfried Yaméogo.

«D’autres financements seront mobilisés auprès du pool extérieur et du pool Société générale (France). L’ensemble des crédits des trois pools s’élèvera à plus de 202 milliards de F.CFA», a déclaré Wilfried Yaméogo.

«La filière coton mobilise plusieurs milliers de Burkinabè, participe à la lutte contre la pauvreté et participe au développement du pays. C’est pour toutes ces raisons que nous soutenons le secteur », a-t-il ajouté.

Agnès Molitor

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