Les importations de blé par le Maroc se présentent plutôt bonnes en 2017

Les importations de blé par le Maroc se présentent plutôt bonnes en 2017

Dans un contexte de récolte abondante et de baisse de prix du blé sur le marché international, le Maroc va importer en 2017, plus d’un million de tonnes de blé de l’Union européenne (UE) et des États-Unis d’Amérique, et ce, dans le cadre des contingents tarifaires préférentiels, a-t-on appris jeudi auprès de l’Office national interprofessionnel des céréales et légumineuses (ONICL).

Les noms des sociétés, qui importeront ces quantités, devront être connus les 17 et 18 janvier prochains, avec l’ouverture des plis des deux appels d’offres lancés par l’ONICL.

L’office fait savoir que « le premier concerne l’attribution d’un contingent de 363.636 tonnes de blé tendre à importer de l’UE au plus tard fin avril 2017 ».

Le second contingent qui devrait provenir des États-Unis, est composé d’une même quantité de blé tendre en plus de 327.273 tonnes de blé dur. L’ONICL ajoute que le blé tendre devrait être importé au plus tard le 30 avril et le blé dur avant fin décembre 2017.

La filière blé sur le plan mondial traverse une difficile période actuellement. L’année 2016, marquée par des records historiques des récoltes mondiales, a vu les cours du blé tomber à des niveaux plancher, fragilisant les cultivateurs des deux côtés de l’Atlantique, qui risquent encore de souffrir en 2017.

Avec une récolte de blé abondante, estimée cette année à 751 millions de tonnes dans le monde, les cours ont chuté à quelque 145 dollars la tonne, soit leur plus bas niveau depuis 2006, sur le marché de Chicago, baromètre mondial des prix des céréales. Les agriculteurs en pâtissent.

En France, le secteur est en crise et aux États-Unis, où la récolte a certes été meilleure, leurs revenus ont chuté de 15% par rapport à l’année précédente et de 30% par rapport à 2014, selon le ministère américain de l’Agriculture (USDA).

De 217 millions de tonnes en 2015, les stocks mondiaux de blé ont grimpé à 240 millions à la fin de la campagne 2016 et pourraient atteindre 252 millions l’an prochain, selon les prévisions de l’USDA.

Agnès Molitor

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