La BAD prône l’amélioration des statistiques agricoles et rurales

La Conférence sur les statistiques agricoles et la réunion du comité régional de pilotage du Plan d’action pour améliorer les statistiques agricoles et rurales en Afrique se tiennent du 23 au 25 janvier à Dakar, au Sénégal.

Cette rencontre de trois jours qui s’est ouverte ce lundi, est organisée sous le thème : « Soutenir le développement des statistiques agricoles à travers les politiques agricoles nationales».

Jugeant important l’apport du secteur agricole dans la lutte contre la pauvreté dans le continent noir, la Banque africaine de développement (BAD) demande aux gouvernements africains et aux partenaires au développement de prendre les dispositions nécessaires pour la mobilisation des ressources afin d’améliorer les statistiques agricoles et rurales.

Dans la plupart des pays africains, les statistiques agricoles ne sont pas collectées d’une manière consistante, relève la BAD. « Là où elles existent, elles peuvent ne pas être à jour à cause des contraintes budgétaires qui limitent la conduite régulière d’enquêtes agricoles», a indiqué le représentant résidant du Groupe de la BAD au Sénégal, Adalbert Nshimyumuremyi. «La qualité et la fiabilité des données agricoles, ainsi que leur disponibilité constituent donc de grands défis», a-t-il ajouté.

Nshimyumuremyi a rappelé à l’occasion, le rôle central et stratégique que joue l’agriculture dans le développement de l’Afrique. Le secteur emploie 65 à 70% de la main-d’œuvre africaine, contribue substantiellement à hauteur d’un tiers au Produit intérieur brut (Pib). L’agriculture, a-t-il dit, est, à ce titre, la clé de la croissance économique, de l’augmentation des revenus, de l’amélioration du niveau de vie, de l’éradication de la pauvreté et de l’amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle en Afrique, soutient la banque panafricaine.

Des experts venus de plusieurs pays africains prennent part à cette rencontre continentale. Pendant trois jours, les participants vont être outillés pour faire le plaidoyer de l’importance du développement des statistiques agricoles, et d’assurer une meilleure stratégie pour la mobilisation des ressources nécessaires à cet effet.