Lancement du 1er concours Ecobank Fintech Challenge pour les start-up africaines

Lancement du 1er concours Ecobank Fintech Challenge pour les start-up africaines

Le groupe bancaire panafricain, Ecobank a lancé mardi 31 janvier à Lomé, la première édition d’un concours d’innovation pour allier la finance à la technologie (Fintech) au profit des start-up africaines.

Déjà résolu à améliorer ses services en ligne, le groupe bancaire panafricain a lancé l’Ecobank Fintech Challenge, pour soutenir les start-up africaines dans le domaine de la technologie. Les applications recherchées par le groupe bancaire doivent porter sur des solutions d’authentification sécurisée, d’évaluation de la solvabilité de clients ou de délivrance de micro-crédit.

Sont également recherchés des modèles à même de développer la blockchain (technologie de stockage et de transmission d’informations fonctionnant sans organe central de contrôle à l’instar de la monnaie électronique Bitcoin), dans le secteur bancaire africain.

Les candidats à ce concours ont jusqu’au 14 avril pour soumissionner. A la clôture des candidatures, un comité de sélection va retenir vingt finalistes, porteurs de solutions financières particulièrement innovantes.

Les finalistes, qui seront invités pour la remise des prix au siège du Groupe Ecobank à Lomé, au Togo, pourront bénéficier de fonds d’amorçage « jusqu’à concurrence de 500 000 dollars ».

Ecobank indique que les start-up «les plus commercialement viables» pourront lancer leurs produits sur ses 33 marchés en Afrique. Les trois premières start-up gagneront des prix en espèces d’une valeur respectivement de 10.000 dollars, 7.000 dollars et 5.000 dollars.

Aujourd’hui, les acteurs du secteur bancaire estiment que l’innovation peut venir au secours de la bancarisation africaine. Ainsi depuis quelque temps, plusieurs entrepreneurs africains développent des solutions dans ce sens. On peut citer par exemple InVenture, la start-up de Shivani Siroya qui permet aux personnes sans compte bancaire d’avoir une identité financière grâce aux données de leurs Smartphones.

Agnès Molitor

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