Le déficit commercial en G-B avoisine les 15 milliards de livres en 2016

Le déficit commercial en G-B avoisine les 15 milliards de livres en 2016

Le déficit commercial du Royaume-Uni s’est creusé de quelque 15 milliards de livres en 2016, a-t-on appris de l’Office des statistiques nationales (ONS), d’Angleterre.

Ainsi ce déficit commercial a atteint presque 135 milliards de livres (158 milliards d’euros), selon les chiffres rendus publics par l’ONS. En ce moment même, le gouvernement britannique s’apprête à actionner l’article 50 du Traité de Lisbonne pour lancer officiellement les négociations de sortie de l’Union européenne (UE), son principal partenaire commercial. La Première ministre, Theresa May, a prévenu que son pays sortirait du marché unique européen.

Au cours de l’année écoulée, le pays a élevé ses exportations, notamment de machines et d’équipements pour les transports, mais a dans le même temps augmenté encore davantage ses importations de ce type de biens, qui comprennent, entre autres les voitures.

L’ONS a précisé qu’environ 61% de la hausse des produits importés provenait des autres pays de l’Union européenne. Le Royaume-Uni a continué, dans le même temps, de dégager un important excédent des échanges de services, à environ 95,5 milliards de livres (112 milliards d’euros), notamment grâce au puissant secteur de la finance, affirme-t-on à Londres. In fine, le déficit de la balance des biens et services s’est aggravé de 9,6 milliards de livres, à 39,4 milliards de livres (46,2 milliards d’euros).

L’ONS, dans sa publication, est revenu sur la dépréciation de la Livre sterling consécutive au Brexit britanniques de l’UE lors du référendum du 23 juin dernier, qui avait renchéri les prix en monnaie nationale, tant à l’importation qu’à l’exportation.

A noter que les exportateurs britanniques reçoivent, en effet, davantage de revenus pour leurs produits vendus à l’étranger, lorsqu’ils en convertissent le montant depuis les devises étrangères vers la Livre sterling. Les importateurs du pays doivent, pour leur part, payer plus cher, en Livres sterling, pour des produits achetés en d’autres devises à l’étranger.

Martin Levalois

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