L’Afrique aspire élargir sa part sur le marché mondial de l’assurance

L’Afrique aspire élargir sa part sur le marché mondial de l’assurance

L’Afrique représente aujourd’hui seulement 1,5% du marché mondial de l’assurance, alors qu’elle compte plus de 13% de la population planétaire, une tendance que veut inverser la Fédération des sociétés d’assurances de droit national africaines (FANAF).

La question est à l’ordre du jour de la 41ème assemblée générale de la FANAF qui prend fin demain jeudi à Marrakech (Sud du Maroc). Cette rencontre panafricaine qui s’est ouverte lundi, connaît la participation de quelque 1.300 professionnels du monde de l’assurance et de la réassurance en provenance de 59 pays d’Afrique et d’ailleurs.

En protégeant les entreprises et les ménages, l’assurance contribue à réduire le risque de crédit et à financer les économies nationales, a indiqué le président de la Fédération marocaine des sociétés d’assurances et de réassurance (FMSAR), Mohamed Hassan Bensalah.

Les assureurs africains ont le potentiel pour canaliser l’épargne des ménages et investir à long terme, dans les entreprises et les projets d’infrastructures, a estimé M. Bensalah.

Après avoir relevé que le potentiel de développement du secteur est extrêmement prometteur, il a mis l’accent dans ce contexte sur la nécessité de s’attaquer d’abord aux trois importants défis que sont le prix des prestations, la lisibilité des offres et des services ainsi que la sortie des réseaux classiques à travers l’utilisation notamment des nouvelles technologies.

«Ce n’est pas en dupliquant les modèles occidentaux que l’on peut y arriver, mais bien en nous focalisant sur les réalités de nos pays respectifs», a-t-il précisé.

Placée sous le thème «Enjeux réglementaires et défis opérationnels : quelle stratégie pour l’assurance africaine au cours de la prochaine décennie ?», cette 41ème assemblée générale de la FANAF, sert de prémices pour la mise en place de l’assurance électronique dans les pays de la zone de Conférence interafricaine des marchés d’assurances (CIMA). Sont également discutés dans la ville ocre des sujets portant sur la réassurance et la notation financière.

Agnès Molitor

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