L’Union africaine appelle une fois encore à l’intégration continentale

L’Union africaine appelle une fois encore à l’intégration continentale

Le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine (UA) a appelé à des mesures nécessaires pour promouvoir la libre circulation des personnes et des biens en Afrique.

Dans un communiqué rendu public samedi à Addis-Abeba, le conseil soutient que la libre circulation des personnes, des biens et des services facilite l’intégration régionale et continentale en Afrique.

Présidée par Louise Mushikiwabo, ministre rwandaise des Affaires étrangères, la dernière réunion du Conseil de paix et de sécurité de l’UA a délibéré sur ce sujet et pris des décisions sur la libre circulation des personnes et des biens et ses impacts sur la paix et la sécurité en Afrique.

Cette réunion a rappelé les décisions sur la libre circulation des gens et sur le passeport africain, lors du sommet de juillet 2016 de l’UA à Kigali, au Rwanda.

Le Bénin, le Ghana, la Mauritanie, le Rwanda et les Seychelles ont déjà commencé à émettre des visas d’entrée aux ressortissants des autres pays africains.

Au-delà de l’aspect sécuritaire, la promotion de la libre circulation des personnes et des biens, est aussi vecteur d’une intégration économique en Afrique.

Il est à indiquer que cette recommandation du Conseil de paix et de sécurité de l’UA s’est faite au lendemain de l’entrée en vigueur de l’accord sur la facilitation des échanges de l’Organisation mondiale du commerce (OMC). Il s’agit d’un accord commercial multilatéral le plus important conclu depuis la création de l’OMC en 1995, qui est entré en vigueur le 22 février dernier.

En recevant quatre ratifications supplémentaires, celles du Tchad, de la Jordanie, d’Oman et du Rwanda, l’accord a atteint le seuil des deux tiers des 164 membres de l’OMC nécessaire pour devenir effectif.

L’accord a globalement pour objectif de simplifier et clarifier les procédures internationales d’importation et d’exportation, les formalités douanières et les exigences en matière de transit. Il contribuera également à renforcer la transparence, à accroître les possibilités de participation des petites et moyennes entreprises dans les chaînes de valeur mondiales ainsi qu’à réduire les risques de corruption.

En outre, quand l’accord sera pleinement mis en œuvre, les pays en développement devraient augmenter de pas moins de 20% le nombre de nouveaux produits exportés, selon l’étude de l’OMC.

Agnès Molitor

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *