Mohammed VI met fin au parcours infructueux de Benkirane

Mohammed VI met fin au parcours infructueux de Benkirane

Le Roi du Maroc Mohammed VI a mis fin ce mercredi, au long parcours du chef du gouvernement, Abdelilah Benkirane qu’il avait désigné pour former une majorité gouvernementale 48 heures après la victoire de sa formation le Parti de la Justice et du Développement (PJD) aux élections législative du 7 octobre 2016.

Cinq mois après sa désignation, le chef du parti islamiste, Abdelilah Benkirane qui ne semble pas encore maîtriser les règles du jeu politique, a fini lui-même par admettre sa difficulté à rallier d’autres partis politiques au côté de sa formation le PJD, pour mettre en place une majorité gouvernementale.

Pour débloquer la situation qui commence à paralyser les rouages administratifs et économiques du pays, le Roi a décidé de désigner un nouveau chef de gouvernement qui sera issu du PJD. La longue absence d’un exécutif dans le pays, a fortement impacté la bonne marche de l’économe et de la finance publique.

Dans un communiqué rendu public ce mercredi, le cabinet royal explique, qu’«en vertu des prérogatives constitutionnelles de Sa Majesté le Roi, en sa qualité de garant de la Constitution et de la bonne marche des Institutions, et de défenseur des intérêts suprêmes de la Nation et des citoyens», et partant de son souci de dépasser la situation d’immobilisme actuelle, le souverain, «a décidé de désigner une autre personnalité politique du parti de la Justice et du développement en tant que nouveau Chef du gouvernement», précise le communiqué.

Le Roi Mohammed VI, ajoute le cabinet royal, «a opté pour cette haute décision, parmi toutes les autres options que lui accordent la lettre et l’esprit de la Constitution, en concrétisation de sa volonté sincère et de son souci permanent de consolider le choix démocratique et de préserver les acquis réalisés par notre pays dans ce domaine».

Selon les commentaires de certains hommes politiques marocains, Abdelilah  Benkirane malgré le fait d’avoir occupé le poste de Chef de gouvernement depuis novembre 2011, il n’en a pas profité pour améliorer ses prestations d’homme politique. Aujourd’hui il paye le prix de son manque d’expérience et surtout de ses déclarations souvent mal pesées en s’attaquant frontalement à tous ses adversaires.

 

 

Martin Levalois

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