Le Sénégal ne court pas le risque de surendettement selon la BCEAO

Le Sénégal ne court pas le risque de surendettement selon la BCEAO

Le Conseil National du Crédit de la Banque centrale des états de l’Afrique de l’ouest (BCEAO), qui tenait ce lundi sa 13ème réunion à Dakar, a assuré que le Sénégal ne court pas à ce jour, un risque de surendettement.

«Analysant la viabilité de la dette publique, le Conseil a noté que le Sénégal présente à ce jour, un risque de surendettement faible», indique la déclaration qui a sanctionnée la réunion de Dakar.

Le Conseil estime en revanche que «ce profil devra être consolidé par la mise en œuvre de programmes d’investissements structurants et productifs, le recours à des instruments de dette adaptés ainsi que par l’amélioration du climat des affaires en vue de faciliter le relais de l’Etat par le secteur privé en matière d’investissement».

Le Conseil de la BCEAO dit avoir pris connaissance de l’apport des Spécialistes en Valeurs du Trésor (SVT) dans l’animation du marché de la dette publique à l’échelle de l’Union et au Sénégal. «En vue de consolider le développement du marché, le Conseil a recommandé qu’un accent particulier soit mis sur une meilleure programmation des émissions et la professionnalisation des acteurs », lit-on dans un communiqué.

Le Conseil National du Crédit de la BCEAO, fait savoir que sa recommandation s’inscrit dans la dynamique des conclusions issues de la rencontre tenue le 9 février 2017 entre la Direction Nationale de la BCEAO pour le Sénégal et les Directeurs Généraux de banques et établissements financiers.

Des conclusions qui visent à dynamiser le marché interbancaire et le marché secondaire de titres de la dette publique et, ce faisant, préserver les capacités de financement bancaire.

Informé des décisions prises par le Comité de Politique Monétaire de la BCEAO, lors de sa réunion trimestrielle tenue le 1er mars 2017, le Conseil s’est réjouit de la mesure de baisse de 200 points de base du coefficient des réserves obligatoires. Ce coefficient est ainsi ramené de 5% à 3% à compter du 16 mars 2017, afin d’améliorer le fonctionnement du marché interbancaire de l’Union monétaire ouest africain (UMOA).

Aliste Flandrain

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