Début des consultations entre la Banque mondiale et la Guinée-Bissau

Début des consultations entre la Banque mondiale et la Guinée-Bissau

La Banque mondiale a annoncé, dans un communiqué, avoir entamé ce mercredi de «larges consultations sur son engagement en Guinée-Bissau avec les acteurs clefs du pays», dans le Cadre du partenariat entre les deux parties pour la période juillet 2017 à juin 2020.

Ces consultations impliqueront des acteurs clefs du pays, notamment les membres du gouvernement, de la société civile du secteur privé et des acteurs du développement, indique l’institution bancaire.

Ces consultations seront présidées par Louise Cord, directrice des opérations de la Banque mondiale pour la Guinée-Bissau, le Sénégal, la Mauritanie, la Gambie et le Cap Vert.

« Le cadre de partenariat vise notamment à améliorer l’accès à de bons services sociaux de base, à renforcer la résilience et à créer davantage d’opportunités économiques dans le pays », a fait savoir Kristina Svensson, représentante résidente de la Banque mondiale à Bissau.

« De façon plus spécifique, nous voulons appuyer la Guinée-Bissau à accroître l’accès et la qualité dans les secteurs de l’éducation et de la santé, à faciliter l’accès aux marchés et à renforcer la gestion durable de ses ressources naturelles, tout en élargissant les filets de sécurité sociale », a-t-elle expliqué.

Dans le cadre de ce nouveau partenariat le genre, la gouvernance et la participation citoyenne seront aussi des éléments importants pour chaque projet qui sera mis en œuvre, souligne la banque mondiale.

L’institution bancaire dit avoir déjà élaboré un « diagnostic-pays systématique(SCD) qui lui a permis d’identifier les principales contraintes à la réduction de la pauvreté et une croissance inclusive, ainsi que les risque et les facteurs de fragilité pesant sur le développement durable du pays ».

La Banque mondiale s’est appuyée, selon le communiqué, sur le document stratégique du gouvernement « Terra Ranka » qui entend « stabiliser politiquement la Guinée-Bissau en favorisant un développement inclusif, fondé sur une bonne gouvernance et la préservation de la biodiversité».

Aliste Flandrain

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