Après le Brexit, l’Angleterre se tourne vers l’Afrique

Après  le Brexit, l’Angleterre se tourne vers l’Afrique

Le 689ème ambassadeur des services financiers et professionnels du Royaume-Uni est en visite officielle de trois jours, depuis mardi, au Maroc, où Adrew Parmley, Lord-Maire de la City de Londres, a été l’invité d’honneur ce mercredi, lors d’une cérémonie d’accueil à la Bourse de Casablanca.
C’était l’occasion pour Parmley d’exposer la vision de son pays par rapport au royaume chérifien et par ricochet pour toute l’Afrique. «Il y a plusieurs opportunités pour les sociétés britanniques au Maroc et je veillerai à les promouvoir quand je rencontrerai les hommes d’affaires à Londres», a déclaré Adrew Parmley.
Lord-maire de la City de Londres est accompagné d’une délégation d’hommes d’affaires britanniques à la quête de nouvelles opportunités au Maroc.
«Suite au Brexit, nous cherchons à nous reconnecter avec les pays en croissance à travers le monde, notamment en Afrique. Le Maroc est un excellent hub vers le continent», a-t-il laissé entendre.
La visite du Lord-Maire de la City de Londres au Maroc a pour objectif de discuter des possibilités de coopération entre la ville de Londres et le Maroc, et renforcer le positionnement du Royaume à l’échelle internationale dans les secteurs financiers et des affaires.
«Je me réjouis de cette première visite au Maroc qui, à mon sens, est une excellente opportunité d’échanger sur les moyens de développer et de renforcer les relations entre nos deux pays», a-t-il indiqué.
Sur la même longueur d’onde, le directeur général de la place casablancaise, Karim Hajji, a rencheri que « cette visite est une opportunité pour nos deux pays de réitérer leur engagement à développer leurs partenariats», soulignant que la coopération entre le Royaume-Uni et le Maroc remonte à huit siècles.
A l’agenda d’Adrew Parmley et de sa délégation, des rencontres avec des chefs d’entreprises et des intervenants marocains dans le domaine de la législation et des organismes commerciaux à Casablanca.

Martin Levalois

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