La fédération des associations africaines de sociétés de financement est née à Casablanca

La fédération des associations africaines de sociétés de financement est née à Casablanca

L’Assemblée constitutive de la fédération des associations africaines des sociétés de financement s’est tenue ce mardi 9 mai à Casablanca, la capitale économique du Maroc.

La nouvelle fédération s’est assignée pour principales missions, d’encourager la création d’associations nationales et régionales et de participer à l’amélioration de l’accès des entreprises à ce mode de financement.

La Fédération africaine de leasing a été portée sur les fonts baptismaux, en marge des premières assises africaines du leasing. La création de cette corporation est appuyée par la Société financière internationale (SFI) et l’Association professionnelle des sociétés de financement (APSF).

Le Maroc a été élu président la Fédération en la personne du président de l’APSF, Abdallah Benhamida et le bureau exécutif élu, est composé du Maroc (deux membres), de la Tanzanie, du Nigeria, de l’Algérie, de la Tunisie, de la Côte d’Ivoire, de la Guinée Conakry et du Ghana, outre un membre de la SFI.

L’actuel enjeu de la Fédération est de renforcer le développement du crédit-bail en Afrique et d’améliorer l’accès au financement des PME dans l’ensemble du continent, a indiqué le président de la Fédération africaine de leasing. «Dans un continent comme le nôtre avec 1,2 milliard d’âmes, constituées pour la plupart de jeunes en quête d’emploi, n’y a-t-il pas matière pour le leasing d’accompagner les auto-entrepreneurs ?», s’est-il interrogé.

Une des premières missions de la fédération sera d’encourager la création d’associations nationales et régionales dans les pays africains ou les zones économiques où de telles associations n’existent pas.

La Fédération Africaine de Leasing, dont le siège permanent est basé au Maroc, aura pour objectif l’harmonisation des législations et des réglementations en matière de leasing en Afrique et veillera à encourager et à faciliter les échanges d’expériences entre ses membres tout en créant une base de données économique et financière au profit de ses membres.

Selon SFI, ce mode de financement continue d’être peu utilisé bien qu’il soit adapté aux petites et moyennes entreprises. «Son taux de pénétration reste inférieur à 2% sur le continent», a déploré Riadh Naouar, directeur de la SFI pour l’Afrique subsaharienne.

Aliste Flandrain

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *