Une conférence pour la « renaissance » de la Somalie

Une conférence pour la « renaissance » de la Somalie

Une conférence internationale sur la Somalie s’est tenue ce jeudi à Londres. Une table rondequi doit permettre d’établir un nouveau partenariat entre la communauté internationale et la Somalie, alors que le pays est menacé par l’insurrection islamiste shebab, affiliée à Al-Qaïda, et par une nouvelle sécheresse.

A l’ouverture de la conférence, la Première ministre britannique Theresa May, a alerté sur les risques d’instabilité pour l’ensemble du continent et du monde, que font peser le terrorisme et la famine dans ce pays de la Corne de l’Afrique, ainsi que la piraterie dans l’océan Indien.

Cette conférence vise à « construire un avenir plus prospère, stable et sûr pour la population somalienne », a déclaréla Première ministre May.

Estimant que la récente élection du président somalien Mohamed Abduhalli Mohamed offre une « fenêtre d’opportunité cruciale » pour la Somalie, Theresa May a exhorté la communauté internationale à soutenir les réformes qui seront menées, afin que le peuple somalien puisse « construire un nouveau futur pour son pays ».

Pour le président Mohamed Abduhalli, les trois grands ennemis de la Somalie sont le terrorisme, la corruption et la pauvreté.Il s’est dit engagé à prendre des mesures pour « libérer l’immense potentiel de la population » somalienne, afin de lui permettre de contribuer au développement du pays, et notamment les échanges commerciaux.

L’événement a réuni dans la capitale anglaise, une quarantaine de délégations et des institutions comme la Banque mondiale, le Fonds monétaire international et la Ligue arabe en présence du secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, du ministre américain de la Défense, James Mattis et de la chef de la diplomatie européenne, FedericaMogherini.

Antonio Guterres a rappelé que près de la moitié de la population de la Somalie avait besoin d’une assistance, faisant de la lutte contre la sécheresse « la plus urgente des priorités ».

Il a annoncé qu’un nouveau plan de 900 millions de dollars (827 millions d’euros) serait mis en place d’ici la fin de l’année, pour répondre à la situation humanitaire.

Agnès Molitor

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