First Merchant Bank du Malawi va acheter Barclays Zimbabwe

First Merchant Bank du Malawi va acheter Barclays Zimbabwe

Le groupe bancaire britannique Barclays a annoncé, en fin de semaine dernière, la vente de sa filiale au Barclays Zimbabwe à l’institution financière du Malawi, First Merchant Bank, précisant que les pourparlers de cette transaction ont été entamés depuis le mois de mars dernier.

Pour le moment, le prix de la vente n’a pas été divulgué mais la banque Barclays a déclaré que l’opération éliminerait 292 millions de livres (375,69 millions de dollars) d’actifs pondérés en fonction de son bilan.

Il est prévu dans les clauses que les 700 employés de Barclays Bank of Zimbabwe seront déployés au niveau du nouvel acquéreur. L’accord devrait se terminer au troisième trimestre de cette année.

Par ailleurs, la banque britannique a laissé entendre qu’elle réduirait sa participation dans Barclays Africa Group à 15%, mettant fin à plus de 90 ans de grande présence en Afrique.

Il faut ajouter que Barclays, maison mère, a annoncé la cession de sa filiale africaine Barclays Africa Group. Ainsi Barclays va vendre pour 1,5 milliard de livres (1,72 milliard d’euros) d’actions de Barclays Africa Group, une opération marquant une nouvelle étape dans son désengagement du continent africain pour se recentrer sur les Etats-Unis et la Grande-Bretagne.

La banque britannique avait annoncé en mars 2016 la vente d’une participation de 62,3% dans Barclays Africa Group. La banque pourrait conserver au final qu’environ 15% du capital de Barclays Africa Group. Le 31 mai dernier une opération lui a permis de céder quelque 28% de ses parts.

Le groupe a indiqué qu’il vendrait ses titres à de gros investisseurs, dont le sud-africain Public Investment Corporation (PIC). Cette opération « représente une étape clé dans l’exécution de notre stratégie et la restructuration de Barclays », a déclaré le directeur général de la banque, Jes Staley.

Il s’agit de la deuxième vente depuis que le groupe a annoncé, début 2016, son intention de se désengager de la plupart de ses activités en Afrique.

Agnès Molitor

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