Le Maroc entre dans le conseil d’administration de la BDEAC

Le Maroc entre dans le conseil d’administration de la BDEAC

 

Le Maroc participe au capital de la Banque de développement des États de l’Afrique centrale (BDEAC) suite à un apport de 4 millions de dollars.

La convention, relative à cette participation a été signée cette semaine à Rabat, et confère au Maroc un siège au conseil d’administration de la BDEAC.

«Aux termes des dispositions de cette convention, le Royaume du Maroc devient actionnaire de la Banque à hauteur de quatre millions de dollars. Conformément aux statuts de la BDEAC en vigueur, le Maroc siègera désormais à son conseil d’administration», informe la Banque dans un communiqué.

Le document a été paraphé par Mohammed Boussaïd, ministre marocain de l’Économie et des finances, et Zounguere Sokambi Armand Guy, vice-président de cette institution de financement de la Communauté économique et monétaire des États de l’Afrique centrale (CEMAC).

Selon Zounguere Sokambi Armand Guy, la signature de cette convention de participation «est l’une des illustrations des efforts inlassables de la direction de BDEAC à mettre en œuvre les résolutions de l’assemblée générale de la Banque tendant à ouvrir le capital de la BDEAC aux actionnaires non régionaux».

L’entrée du Maroc dans le capital de la BDEAC s’inscrit dans la ferme volonté du pays de nouer des partenariats économiques et financiers gagnants-gagnants au niveau continental, notamment la CEMAC, a fait noter pour sa part Mohammed Boussaid, cité dans un communiqué du ministère marocain des Finances.

Créée en décembre 1975, la BDEAC n’a démarré effectivement ses activités qu’en janvier 1997. La BDEAC a pour missions le financement des investissements nationaux, multinationaux et des projets d’intégration économique. Elle participe, en outre, indirectement à la couverture des besoins des petites et moyennes entreprises à travers les lignes de refinancement octroyées aux établissements de crédit.

Cette banque qui a son siège à Brazzaville  au Congo, est également ouvert aux États non membres (notamment la France et le Koweït) de la CEMAC, ainsi qu’aux investisseurs, institutionnels régionaux et internationaux, désireux de contribuer à l’émergence des pays de la sous-région.

Aliste Flandrain

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