Capital risque, activité à promouvoir

Au sein d’une conjoncture économique internationale en perpétuelles mutations imposées par le phénomène de la mondialisation, le Maroc s’est trouvé dans l’obligation de scruter de nouvelles opportunités afin de développer son économie et dynamiser la création de l’emploi. C’est ainsi que le gouvernement marocain procède depuis quelques années à des réformes touchant plusieurs domaines afin d’offrir le cadre nécessaire et favorable au développement des entreprises, créatrices de richesse, pour faire évoluer l’économie nationale.

Mais ces entreprises, malgré leur apport en matière d’innovation et la faisabilité de leurs projets, sont confrontées, généralement, à des problèmes de financement. C’est ainsi que le capital risque offre une occasion pour ces entreprises afin de surmonter ces difficultés et de pouvoir participer à l’effort de développement économique.

En effet le capital risque a vu le jour aux Etats-Unis au lendemain de la seconde guerre mondiale afin de soutenir les entreprises innovatrices par des prises de participation car celles-ci n’ont pas le capital ou les garanties suffisantes pour obtenir les prêts à long terme.

Consciente de l’importance de cette activité, l’Association Marocaine des Investisseurs en Capital (AMIC) a procédé, avec l’appui financier de l’Union Européenne et en partenariat avec le cabinet FIDAROC Grant Thornton à une étude pour analyser le cadre qui réglemente cette activité et de présenter les occasions de croissance qu’elle offre.

Selon cette étude, si ce marché a atteint 6 milliards de dirhams actuellement, ceci n’empêche de soulever l’absence d’un cadre réglementaire souple et encourageant, notamment la loi 41-05 relative aux Organismes de Placement en Capital Risque, pour les investisseurs, ce qui freine l’épanouissement de cette industrie et prive les différents acteurs de l’économie de profiter au maximum de ses avantages. Ainsi la mise en place de nouvelles dispositions incitatives demeure indispensable face à la concurrence régionale pour préserver le positionnement du Maroc et faire de cette activité un moyen de développement du tissu des PME/PMI.


Imane benchagra

Martin Levalois

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