South African Airways fait les yeux doux aux banques sud-africaines

South African Airways  fait les yeux doux aux banques sud-africaines

La compagnie aérienne sud-africaine South African Airways (SAA) essaie de regagner la confiance perdue auprès des banques de la place.

Avec la prise de fonction du nouveau Directeur général, Vuyani Jarana, des opérations de charme se multiplient en direction des banques sud-africaines. Une campagne aux allures de road-show a été entamée  pour convaincre les banques que le nouveau management de la compagnie peut freiner cinq années consécutives de pertes et  rembourser la dette accumulée.

« Les banques  et les autres parties prenantes doivent être assurées qu’il existe un plan plausible pour la South African Airways », a déclaré Vuyani Jarana ; le nouveau CEO de la compagnie aérienne. Optimiste, il a laissé entendre qu’il existe une stratégie pour stopper l’hémorragie, assurant être convaincu que cette stratégie réussira et que «nous pouvons négocier des plans de refinancement.

Pour  y parvenir, la SAA compte réorganiser de fond en comble sa stratégie commerciale et rénover la relation clientèle, a-t-il expliqué, précisant que ces schémas ne peuvent prospérer sans l’injection d’argent frais.

La compagnie aérienne SAA a besoin d’une recapitalisation urgente d’au  moins 10 milliards de rands (environ 768 millions de dollars).  L’Etat qui en est l’actionnaire principal envisage notamment de la renflouer les caisse de la SAA, en réduisant,  sa participation de 39% dans l’opérateur de télécommunication Telkom SA SOC Ltd.

Le ministre des Finances, Malusi Gigaba a par ailleurs annoncé des discussions avec des investisseurs pour un prêt de 6,9 milliards de rands (environ 534 millions de dollars) avant la fin de ce mois de septembre, dans le cadre de la reprise de la Compagnie aérienne d’Etat.

Pour rappel, Citigroup et Standard Chartered Bank, deux poids lourds du secteur financier local et mondial, ont mis en veilleuse leur partenariat avec la SAA pour n’avoir pas honoré plusieurs échéances impayées.

Agnès Molitor

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