L’Algérie appelée par le patronat à éviter à tout prix l’ajustement structurel

L’Algérie appelée par le patronat à éviter à tout prix l’ajustement structurel

Le président de Forum des chefs d’entreprises (FCE), Ali Haddad, a appelé ce mercredi, les membres de l’organisation patronale algérienne, à soutenir les pouvoirs publics face à la conjoncture économique actuelle, réaffirmant son appui au plan d’action du gouvernement.

« Nous soutenons le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, et le ministre de l’Industrie, Youcef Yousfi, et nous serons à leurs côtés pour développer l’économie nationale dans divers secteurs, particulièrement les mines, l’industrie et l’agriculture », a déclaré le patron des patrons algériens, au terme d’une réunion du conseil exécutif du FCE.

Il a également fait savoir que cette réunion avait abordé plusieurs points dont le financement non conventionnel proposé par le gouvernement dans son plan d’action. « Comme industriels et entrepreneurs, nous comptons avec ce financement (non conventionnel) nous remobiliser et nous donner le temps de bien relancer les affaires », a-t-il ajouté.

L’Algérie veut à tout prix éviter un ajustement structurel. Et ce soutien du FCE vient à point nommé. Déjà, dans  une instruction du Premier ministre datée du 7 septembre 2017, il est indiqué que l’application stricte de la préférence nationale, énoncée par le Code des marchés publics, vise non plus seulement à promouvoir les produits algériens mais « à préserver la souveraineté économique et financière de notre pays » afin d’éviter un « plan d’ajustement structurel ».

Pour rappel, le plan d’action du gouvernement, qui sera présenté dimanche prochain par le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, à l’Assemble populaire nationale (APN), prévoit une série de mesures visant à améliorer la gouvernance financière du pays dont le recours exceptionnel et transitoire au financement non conventionnel destiné exclusivement au budget d’investissement.

Le recours au financement non conventionnel, sera canalisé exclusivement vers le budget d’investissement de l’État et non vers les dépenses de fonctionnement.

Cette canalisation du financement dit non conventionnel, permettra de répondre rationnellement aux besoins du développement humain, à la réalisation des infrastructures et à l’accompagnement du développement et de la croissance.

Agnès Molitor

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