Tunisie : 60 millions $ pour l’inclusion économique des jeunes

Tunisie : 60 millions $ pour l’inclusion économique des jeunes

La Banque mondiale vient de financer à hauteur de 60 millions de dollars, un projet qui vise à favoriser l’inclusion économique des jeunes en Tunisie. Dénommé Moubadiroun («initiateurs»), le projet entend rapprocher les jeunes défavorisés des emplois disponibles et, parallèlement, soutenir les entrepreneurs et les entreprises afin de promouvoir la croissance et la création d’emplois.

Le projet offrira notamment des services de soutien sur mesure face aux obstacles qui empêchent les jeunes d’accéder à des emplois ou d’aller vers des postes de meilleure qualité. Il proposera également aux micro-entrepreneurs toute une palette de services pour développer et financer leur activité, apprend-t-on de l’institution bancaire.

«Ce projet fournit une possibilité sans précédent de faire le lien entre les volets offre et demande des stratégies pour l’emploi », a indiqué  Tony Verheijen, responsable des opérations de la Banque mondiale pour la Tunisie, cité dans un communiqué.

« En plus de proposer des services ciblés aux jeunes les plus découragés et défavorisés, nous devons veiller à ce qu’ils aient accès à des débouchés », a-t-il souligné. Pour ce fonctionnaire de la Banque mondiale, il faut mettre en place un environnement incitatif permettant aux entreprises et aux entrepreneurs de prospérer et, partant, de créer des emplois.

Le projet vise aussi à favoriser la participation économique des jeunes femmes. «Côté demande, le projet s’emploiera à identifier et à développer des filières créatrices d’emplois en permettant aux entreprises locales de toucher les marchés nationaux et internationaux », a révélé Mohamed Hisham El-Shiaty, spécialiste senior du secteur privé au Groupe de la Banque mondiale et co-responsable du projet.

In fine, il s’agit de soutenir le développement du secteur privé et la croissance, ce qui contribuera à la création d’emplois plus nombreux et de meilleure qualité sur l’ensemble de la chaîne de valeur, affirme la Banque mondiale.

Aliste Flandrain

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