Maroc: De la nécessité des plans nationaux d’adaptation aux changements climatiques

Maroc: De la nécessité des plans nationaux d’adaptation aux changements climatiques

Au Maroc, les pays africains francophones participent à un atelier de formation sur les plans nationaux d’adaptation aux changements climatique, et ce jusqu’au 27 septembre à Rabat.

L’adaptation au niveau national au dérèglement climatique est de nature à permettre à tous les pays en développement et aux pays les moins avancés d’évaluer leurs facteurs de vulnérabilité, de prendre en compte les risques liés aux changements climatiques et de traiter le problème de l’adaptation, estime la Convention-cadre des Nations unies sur le changement climatique (CCNUCC), initiatrice de l’atelier de Rabat.

La lutte contre le changement climatique comprend deux volets, l’atténuation et l’adaptation à un tel phénomène naturel, a rappelé le secrétariat de la CCNUCC. Si l’atténuation a des impacts économiquement mesurables, il n’en est pas de même pour l’adaptation, a souligné cette agence de l’ONU.

L’atelier de Rabat est organisé en collaboration avec le Groupe d’experts des pays les moins avancés. Ce dernier a vu le jour en 2001 dans le but de soutenir les pays les moins avancés dans leurs efforts de lutte contre les effets nocifs des changements climatiques.

Lors cette rencontre dans la capitale marocaine, l’accent sera mis sur le volet financier de l’adaptation climatique. Dans un rapport rendu public en mai 2016, le Programme des Nations unies pour l’environnement avait révélé que les coûts de l’adaptation climatique devraient être 2 à 3 fois plus élevés à partir de 2030, et potentiellement 4 à 5 fois plus élevés à partir de 2050.

L’aide de l’adaptation s’est élevée, en 2014, à 25 milliards de dollars, alors que les coûts d’adaptation des pays en développement devraient atteindre 140 à 300 milliards de dollars, a précisé la même source.

Le secrétariat d’État marocain chargé du Développement durable, a noté que dans le volet «Adaptation», le royaume s’est engagé à réserver 64% de ses dépenses climatiques, ce qui équivaut à 9% des dépenses globales d’investissement.

Aliste Flandrain

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