La gouvernance climatique un sujet de préoccupation en Afrique

La gouvernance climatique un sujet de préoccupation en Afrique

La gouvernance climatique qui constitue un sujet de préoccupation dans le continent africain a été au centre des débats d’un colloque organisé sous le thème «la gouvernance climatique en Afrique : enjeux d’une redéfinition du problème climatique à l’échelle politique».

La rencontre est organisée les 12 et 13 octobre à Rabat, Par l’Université Internationale de Rabat, la Fondation Konrad Adenauer et le Centre de recherche international pour le développement.

Ce colloque qui réunira des chercheurs, des experts et des professionnels du climat et de l’Afrique, va discuter des enjeux et des limites que présentent les réponses africaines aux défis climatiques.

L’Afrique est le continent qui pâtit le plus des effets des changements climatiques, mais qui bénéficie le moins de la finance climat, font observer les organisateurs.

Sur les 100 milliards de dollars que les pays industrialisés comptent débourser annuellement, d’ici 2020, en faveur des pays en développement dans leur lutte contre les changements climatiques, l’Afrique ne reçoit que 5%, relève l’Université Internationale de Rabat, dans un communiqué.

Le texte ajoute qu’en 2015, les six principales banques multilatérales de développement ont indiqué qu’elles avaient mobilisé 81 milliards de dollars pour contribuer à la lutte contre le réchauffement climatique. L’Afrique subsaharienne et la région Moyen-Orient et Afrique du Nord arrivent en queue de liste en ne bénéficiant, chacune d’elles, que de 9% de ce montant.

La lutte contre le réchauffement climatique implique la préservation et la protection des ressources naturelles. La thématique était à l’ordre du jour du troisième Congrès régional africain des géo-synthétiques, GeoAfrica 2017, qui a pris fin ce 11 octobre à Marrakech.

Tenu sur le thème «Géosynthétiques, une protection efficace des ressources naturelles», ce congrès de Marrakech a été une opportunité pour les professionnels du secteur de l’ingénierie et de la construction en relation avec les géosynthétiques d’échanger principalement autour de la croissance du secteur des infrastructures en Afrique.

La rencontre était axée sur l’utilisation des géosynthétiques dans les ouvrages hydrauliques, les projets d’infrastructures, le sol armé et solidifié, les projets agricoles et la protection du littoral et de l’environnement.

Martin Levalois

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