La ville de Casablanca obtient un prêt de 200 millions $ de la Banque Mondiale

La ville de Casablanca obtient un prêt de 200 millions $ de la Banque Mondiale

Casablanca, la capitale économique du Maroc, va pourvoir avancer sur son projet d’amélioration du système de gestion des recettes municipales suite à l’obtention d’un prêt de la Banque mondiale (BM), de 200 millions de dollars soit 172 millions d’euros.

Selon l’institution bancaire, ce prêt vise à renforcer les capacités d’investissement de la ville de Casablanca en améliorant le système de gestion des recettes municipales et en attirant des investissements privés dans les infrastructures et les services par le biais de partenariats public-privé.

Le programme prévu par la ville blanche a également pour objectif d’améliorer les conditions de vie de milliers de ménages dans les quartiers défavorisés, en leur donnant accès aux services de base, précise la même source.

Il s’agit d’un programme novateur qui permettra de répondre aux défis de la municipalité en matière de fourniture des services publics et d’environnement des affaires, a commenté Augustin Maria, spécialiste senior du développement urbain à la Banque mondiale et chef d’équipe du projet, cité dans un communiqué.

Pour la phase pilote, le programme va également permettre de tester un modèle de gestion urbaine qui pourra ensuite être déployé dans d’autres grandes villes du Maroc, a-t-il précisé.

En tant que première agglomération et capitale économique du pays, le Grand Casablanca incarne les défis et les opportunités de l’urbanisation du Maroc.

Notons que ce prêt qui vient d’être approuvé par le conseil d’administration de la banque mondiale était en négociation depuis 2014. L’appui de la Banque mondiale vient en soutien au Plan de développement du Grand Casablanca pour un programme global de projets sur 8 ans. Pour être exécuté dans son entièreté, ce plan a besoin d’un financement de 3,4 milliards de dollars, soit 33,6 milliards de DH, jusqu’à 2023.

Plan de développement du Grand Casablanca se veut une réponse aux défis urbanistiques, sociaux, économiques et environnementaux auxquels fait face cette ville marocaine.  Cette dernière se voit dans l’obligation de mettre en œuvre une série de réformes institutionnelles visant à accroître sa viabilité financière, sa capacité à fournir des services de qualité et à attirer des investissements privés.

Agnès Molitor

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