Le Cannabis au Maroc : Un dilemme…

L’abroger n’est pas une chose évidente, mais le légaliser l’est encore moins ! La culture du cannabis dans notre pays est très bien enracinée, mais aucune de ces deux solutions ne semble résorber cette équivoque.

Les marocains n’hésitent aucunement à envahir le monde de kif national, enroulent annuellement plus d’un milliard de joins, mais sont tout de même assurément loin d’être décidés à concéder cela.

 

L’éradication du cannabis s’estime considérablement difficile, car en ce moment même, il ya de fortes chances que vous soyez consommateurs ou même si cela ne s’avère pas véridique, vous ne pouvez pas nier que vous avez d’une manière ou d’une autre des connaissances qui en consomment. Ce n’est pas tout, le Maroc enregistre hebdomadairement des tonnes de cannabis offusquées aux frontières, ce qui lui permet de tenir la tête du classement mondial en terme de production de hachich.

A priori, cette pléthore d’arguments facilite le chemin pour une approche de règlementation, une règlementation qui rendrait la vie plus simple pour des milliers de fumeurs en abolissant le concept qui préconise leur criminalisation. Mais pas si vite ! Soyons réalistes, nous savons très bien qu’il est hors de question de parler de réglementation de hachich. Dans ce sens, une toute différente réplétion d’arguments fait surface. Le premier obstacle se traduit bien évidemment par « la religion », en effet le cannabis est explicitement « Haram» et c’est exactement cela qui explique les crispations idéologiques très claires au Maroc à ce sujet.
La seconde déveine réside dans la sensibilité internationale vis-à-vis de ces propos. Une philosophie cosmopolite qui a depuis toujours, milité pour une politique anti-drogue !

Le Maroc est un pays assez prudent, ainsi avec tous ces arguments réunis, il est très peu probable que le verdict plaide en la faveur de la réglementation du cannabis dans le pays.

La guerre contre ce fléau ne promet pas une fin proche. Pour cela, une consolidation de tous les moyens possible devrait être mise en place en vue de parvenir à une soit disons solution. Mais en attendant, le débat est ouvert…

Riham Barbouch.

Martin Levalois

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