La BAD débloque 47 milliards de FCFA pour l’interconnexion électrique ouest-africaine

La BAD débloque 47 milliards de FCFA pour l’interconnexion électrique ouest-africaine

La Banque africaine de Développement (BAD) compte affecter une enveloppe de 47 milliards de FCFA au projet multinational d’interconnexion électrique entre le Niger, le Nigeria, le Bénin et le Burkina Faso.

La banque panafricaine s’engage à financer ce projet qui vise l’amélioration du taux d’accès à l’électricité dans la sous-région ouest-africaine.

En somme, le projet interviendra dans une zone à cheval sur les régions de Dosso, Tillabéri et Niamey (Ouest du Niger) et impactera une population de plus de six millions de nigérien.

Le taux d’accès à l’électricité au Niger, l’un des plus pauvres du monde, est l’un des plus bas en Afrique, soit 10%. Ce taux reste très inférieur au taux moyen de 31% en Afrique sub-saharienne.

La signature d’un accord de financement dudit projet a eu lieu cette semaine à Niamey entre la ministre nigérienne du Plan, Kané Aichata Boulama et le représentant résidant de la BAD au Niger, Nouredine Kane Dia.

C’est un projet qui permettra de favoriser l’intégration régionale et la création d’un marché régional de l’électricité dans la sous-région, a indiqué le représentant de la BAD. Mais au-delà, souligne Nouredine Kane Dia, pour le cas particulier du Niger, cela permettra de renforcer significativement l’accès à l’électricité en particulier dans les zones rurales, mais aussi de favoriser la compétitivité de l’économie nigérienne.

La ministre Aichatou Boulama, a fait noter que trois sections de la nouvelle ligne d’interconnexion traverseront le pays entre la frontière avec le Nigeria et le futur poste de Goroubanda, à Niamey, et entre ce poste et la frontière du Burkina Faso, et entre le futur poste de Zabori et la frontière avec le Bénin.

Notons que cet accord s’inscrit dans une initiative régionale de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), visant à construire à terme un vaste marché d’échanges et de partage de surplus de productions d’énergie, selon les documents techniques.

Agnès Molitor

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