Le Ghana se tourne vers le Japon et la Chine pour des levées de fonds

Le Ghana se tourne vers le Japon et la Chine pour des levées de fonds

Le Ghana est le premier pays d’Afrique de l’ouest à se tourner vers les marchés financiers chinois et japonais pour des levées de fonds à travers les obligations Samouraï (Japon) et Panda (Chine).
Les autorités ghanéennes ont exprimé leur intention de tester pour la première fois, le marché japonais en levant leurs premières “obligations samouraï” (les obligations en yen), proposées aux grands investisseurs financiers nippons, a-t-on appris à Accra. A cet effet, une rencontre avec ces investisseurs japonais va se tenir cette semaine.
Le Ghana entend ainsi diversifier sa gamme de détenteurs d’obligations souveraines, a annoncé le ministre ghanéen des Finances, Ken Ofori-Atta qui effectue du 9 au 14 avril une visite au Japon en compagnie de son vice-gouverneur ainsi que d’autres officiels ghanéens.
Toujours dans sa stratégie de diversification, en plus de vendre des titres en dollars, le pays envisage une émission de titres islamiques et des obligations dites Panda sur le marché domestique chinois.
L’Afrique est actuellement engagée dans une course aux investissements étrangers en euro-obligations.
Le Nigeria, le Kenya, le Sénégal, le Ghana, la Côte d’Ivoire, ont tous émis des obligations en devises cette année, mais hormis la Tunisie et présentement le Ghana, aucun de ces pays n’a fait appel aux marchés asiatiques.
Ce pays anglophone d’Afrique occidentale, qui exporte du cacao, de l’or et du pétrole, prévoit par ailleurs d’émettre jusqu’à 2,5 milliards de dollars de dette souveraine dont une euro-obligation de 1 milliard de dollars d’ici la fin de ce mois d’avril.

Martin Levalois

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