Pétrole: Niveau de conformité record de 152% en avril

Pétrole: Niveau de conformité record de 152% en avril

La production pétrolière de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et ses dix partenaires non-OPEP a atteint le mois dernier un niveau de conformité record de 152% suite à leurs engagements de réduction.

L’information a été révélée par l’OPEP dans un communiqué, à la suite d’une réunion du Comité ministériel conjoint de suivi de l’accord Opep-non Opep (JMMC).

« Les 24 pays producteurs de l’OPEP et les 10 pays non membres participants aux ajustements volontaires de la production continuent de maintenir des niveaux de conformité exceptionnels aux termes de la déclaration de coopération historique de décembre 2016 », lit-on dans ce communiqué.

Ces pays ont atteint un niveau de conformité de 152% au cours du quatrième mois de la deuxième année de la déclaration de coopération, a indiqué le JMMC.

Ce taux élevé, souligne JMMC, démontre l’engagement des pays participants à rétablir la stabilité du marché, qui est destinée à servir les intérêts à long terme des producteurs, des consommateurs et de l’économie mondiale.

Par ailleurs, le Comité a reconnu les « préoccupations croissantes » exprimées par certains pays importateurs et consommateurs concernant les pénuries potentielles sur le marché mondial du pétrole. Il a, à cet effet, demandé au Comité technique mixte (JTC), soutenu par le Secrétariat de l’OPEP, de continuer à surveiller de près le marché pétrolier et de signaler tout changement fondamental.

En outre, le Comité dit avoir examiné la discussion du JTC concernant les mesures alternatives et/ou ajustées pour mesurer l’impact de la Déclaration de coopération, avant de relever qu’il « n’est pas suffisant de mesurer la stabilité du marché au moyen d’un seul indicateur ».

Le  JMMC, qui regroupe l’Algérie, le Koweit, le Venezuela, la Russie et Oman, a réaffirmé l’engagement des pays participants à la stabilité du marché et à la sécurité énergétique de l’économie mondiale.

Cet accord qui court jusqu’à la fin 2018, a permis de réduire l’abondance de l’offre et de pousser les prix vers le haut, le baril atteignant les 70 dollars contre 30 dollars en janvier 2016.

Martin Levalois

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