Mobilité urbaine et durable en Afrique : L’expérience marocaine partagée

Mobilité urbaine et durable en Afrique : L’expérience marocaine partagée

L’Assemblée générale annuelle du Programme de politiques de transport en Afrique, s’est tenue la semaine dernière à Abuja, au Nigeria, avec la participation entre autres, le Secrétaire d’Etat marocain chargé du Transport, Mohamed Najib Boulif, qui a exposé à l’assistance, l’expérience de son pays en matière de mobilité urbaine et durable.

Dans son intervention lors de cette assemblée, le secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Equipement, du Transport, de la Logistique et de l’Eau, chargé du Transport, a passé en revue la stratégie du Maroc dans le domaine de la mobilité urbaine et durable, précise un communiqué de son département.

Dans une présentation relative aux «contraintes, défis et perspectives du transport urbain et des transports en Afrique», il a mis l’accent sur le développement que connait la plupart des villes marocaines en matière d’infrastructure de base, ainsi que sur la feuille de route pour la mobilité urbaine, précisant que cette feuille de route constitue la référence principale dans l’élaboration au Maroc, des plans de la mobilité en milieu urbain.

Le secrétaire d’Etat est revenu sur les différentes stratégies adoptées par le Royaume, à moyen et à long termes, en matière d’urbanisme et de mobilité. Il s’agit entre autres des engagements nationaux pris lors des COP21 et COP22, des stratégies nationales de développement durable, l’efficacité énergétique et la logistique, ainsi que les effets industriels et stratégiques des technologies modernes sur l’adoption d’un écosystème adapté à la mobilité routière.

Il n’a pas manqué d’y ajouter les projets dans lesquels son pays s’investit actuellement. Le Maroc œuvre à généraliser l’expérience des villes de Rabat et de Casablanca dans le domaine du transport urbain (Tramway), a indiqué Mohamed Najib Boulif. Ce qui a permis au citoyen, selon lui, de réduire le temps de ses déplacements et d’améliorer la sécurité routière au sein des villes.

Il a rappelé au passage les accords de partenariat conclus entre son département et 11 grandes villes du royaume pour l’allocation de fonds dédiés à l’amélioration de la sécurité routière au niveau local.

Lors de ce conclave, les intervenants ont soulevé les problèmes liés aux grandes cités du continent africain, à savoir, la faiblesse des infrastructures routières dans les villes, la mobilité et la pollution, ainsi que l’absence de la bonne gouvernance dans la gestion du transport urbain et le manque de complémentarité au niveau des différents moyens de transport.

Martin Levalois

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