Le Sénégal veut doper l’aquaculture pour autonomiser les femmes

Le Sénégal veut doper l’aquaculture pour autonomiser les femmes

Le gouvernement sénégalais veut faire de l’aquaculture, un secteur où on note une forte présence féminine, un grand contributeur à la croissance économique du pays.
Le ministère sénégalais de la pêche et de l’économie maritime a déclaré que l’aquaculture jouera un rôle clé dans l’autonomisation de la femme sénégalaise, ajoutant qu’il comptait sur l’apport des femmes pour atteindre ses objectifs.
A cet effet, ce département ministériel a entrepris d’accompagner, sur les plans financier et technique, des femmes dans les zones de pêche continentale. Ainsi, le ministère accorde des appuis aux femmes aquacultrices puisque l’aquaculture est considérée comme un secteur essentiel dans la création de richesses en vue de l’autonomisation des femmes.
Selon Oumar Guèye, le ministre de la pêche et de l’économie maritime, le pays envisage de porter à 50.000 tonnes sa production aquacole en 2023.
Il s’exprimait ainsi à Gaya, village situé à environs 270 km à vol d’oiseau de Dakar, lors d’une cérémonie de remise de deux pirogues motorisées pour le démarrage de la ferme piscicole des femmes du Groupements d’intérêt économique (GIE) «Dann Sa Dolé» de ce village du département de Dagana.
Cette ferme dotée de 14 cages et renforcée par 20 gilets de sauvetage, vont permettre aux femmes d’en faire une exploitation optimale.
Cet appui en matériel s’ajoute à un financement de 6 millions de francs CFA reçu par les bénéficiaires. Le ministre a saisi l’occasion pour saluer l’apport des femmes dans les activités connexes de la pêche, notamment la commercialisation, la transformation et la distribution des produits halieutiques, pour le développement économique et social du Sénégal.
M. Guèye a présenté la Lettre de politique sectorielle de développement de la pêche et de l’aquaculture (LPSDPA), qui vise le développement de l’aquaculture et l’amélioration de l’offre de poisson et du niveau d’emplois et de revenus en milieu rural.

Agnès Molitor

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