La BCEAO maintient ses taux inchangés

La BCEAO maintient ses taux inchangés

La Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) a décidé de maintenir inchangés ses principaux taux directeurs. C’est l’une des décisions prises par le Comité de politique monétaire (CPM) de la BCEAO, réuni cette semaine à Dakar au Sénégal, au titre de sa troisième réunion ordinaire de l’année 2018.

Ainsi, le taux d’intérêt minimum de soumission aux opérations d’appels d’offres d’injection de liquidité reste à 2,50% et le taux d’intérêt du guichet de prêt marginal à 4,50%. « Le coefficient de réserves obligatoires applicable aux banques de l’Union demeure fixé à 3,0 % », renseigne le communiqué du Comité de politique monétaire.

La réunion du CPM de la BCEAO, présidée par le Gouverneur Tiémoko Meyliet Koné, a permis de « passer en revue les principales évolutions de la conjoncture économique internationale et régionale au cours de la période récente », a-t-on appris.
Selon les informations rendues publiques par le Comité, l’activité économique est demeurée vigoureuse au deuxième trimestre 2018, au sein de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA).

Constatant une progression du produit intérieur brut réel à 6,5 %, au même niveau que le trimestre précédent, le CPM relève une baisse du déficit budgétaire attendu à 3,8 % du PIB, contre 4,2 % en 2017. L’objectif communautaire est de 3 % à l’horizon 2019, précise la même source.

« La situation économique continue d’être bonne et en phase avec les prévisions qui ont été faites dès le début de l’année », a indiqué le gouverneur de la BCEAO, Tiémoko Meyliet Koné.

Dans le communiqué lu par le Directeur de la Conjoncture économique et des analyses monétaires de la BCEAO, Toussaint Damoh, cette instance de la Banque centrale recommande aux Etats d’accélérer la mise en œuvre des mesures visant le respect de la norme communautaire.

Sur le registre  des efforts,  le CPM suggère l’accélération et la mobilisation des ressources internes, notamment les ressources fiscales et aussi la rationalisation des dépenses qui vont permettre aux Etats d’aller progressivement à l’atteinte de cette norme communautaire.

Martin Levalois

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