Le Maroc poursuivra la privatisation de ses entreprises publiques en 2019

Le Maroc poursuivra la privatisation de ses entreprises publiques en 2019

Le Maroc s’apprête à poursuivre sa politique de privatisation des entreprises publiques en 2019, une opération qui rapportera pas moins de 5,6 milliards de Dirhams (MMDH) à l’Etat marocain, a fait savoir le ministre de l’économie et des finances, Mohamed Benchaaboun, lors d’un point de presse tenu mardi à Rabat.

Avec la reprise des privatisations, il est question de stopper l’extension de la sphère publique à des secteurs d’activité devant, en principe, être laissés à l’initiative privée, a-t-il précisé.

Sont concernées par la nouvelle opération notamment des entreprises dont une partie du capital est déjà cédée au privé, a ajouté le ministre Benchaaboun sans révéler l’identité des entreprises concernées par cette nouvelle vague de privatisation. Il n’a pas exclu non plus, une nouvelle cession des parts de l’Etat dans le capital de l’opérateur de téléphonie Maroc Télécom.

Selon le journal l’Economiste, la liste des entreprises devrait être validée lors d’un prochain conseil du gouvernement avant d’être soumise au parlement pour approbation. Elle concerne divers secteurs dont la production pharmaceutique, l’hôtellerie, vente de semences et les télécommunications, citant le cas de Sonacos et de Biopharma.

Il s’agit dans la plupart des cas d’entreprises faisant partie de grands groupes publics, mais dont les activités sont déjà ouvertes à la concurrence. Le statut de ces sociétés devra d’abord être modifié avant le lancement de la procédure de privatisation.

L’Economiste affirme que le choix des entreprises privatisables se fera en fonction du « secteur d’activité et de la maturité de l’entreprise », question « de rattraper le retard dans le transfert de certaines entités publiques dont l’activité relève de la libre entreprise au privé et qui sont inscrites, depuis plusieurs années, sur la liste des sociétés privatisables ».

Selon le ministère des finances, toutes les recettes de ces privatisations doivent alimenter les budgets généraux et le Fonds Hassan II pour le Développement Economique et Social dédié aux aides pour les couches sociales les plus démunies.

Aliste Flandrain

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