L’Algérie recours aux énergies alternatives dans l’agriculture

L’Algérie recours aux énergies alternatives dans l’agriculture

L’Algérie mène des réflexions sur des solutions intelligentes pour l’adoption d’une technologie propre et à moindre coût, dans le secteur agricole.
Dans cette optique s’est tenue, ce mercredi 26 décembre à Tipasa, ville côtière située à 60 Km de la capitale, Alger, une rencontre sur «L’usage des énergies alternatives dans l’agriculture».
Organisée à l’initiative du Centre de développement des énergies renouvelables (CDER), cette rencontre a permis de présenter aux agriculteurs des modèles de projets concrets dans ce domaine, faire un diagnostic de leurs problèmes sur le terrain, avant de leur proposer des solutions pratiques et intelligentes basées sur une technologie propre de moindre coût.
Sélectionnée comme wilaya pilote pour le lancement de projets en économie verte, Tipasa retient une attention particulière. Pour certains intervenants, des solutions doivent être particulièrement adaptées à la wilaya de Tipasa, estimant qu’«il est temps de passer à la pratique».
Dans ce sens, Noureddine Yassaâ, directeur général du CDER, a suggéré de «proposer aux investisseurs agricoles, des applications technologiques en matière d’énergies renouvelables ayant prouvé leur efficacité sur le terrain», tout en les accompagnant, dans leur exploitation.
Développant son idée, M. Yassaâ a cité en exemple le projet pilote d’exploitation de 400 pompes à eau fonctionnant à l’énergie renouvelable, dans les Hauts plateaux et dans l’extrême-sud du pays.
Pour le ministère de l’agriculture, du développement rural et de la pêche, il est impératif d’intégrer la recherche scientifique dans le secteur agricole, relevant que la priorité gouvernementale est accordée à ces deux secteurs clés que sont les énergies renouvelables et l’agriculture.
La principale problématique posée pour le secteur est d’assurer «une énergie continue» et de «développer des équipements pour le séchage et la conservation du surplus de production à moindre coût», a avancé, pour sa part, le secrétaire général de la Chambre d’agriculture, Hamid Bernaoui.
En tant que wilaya pilote de l’économie verte, Tipasa compte deux projets agricoles (en aviculture et élevage bovin) exploitant les énergies alternatives depuis 2016. Misant sur des équipements énergétiques cette wilaya ambitionne porter sa superficie agricole utile (SAU) de 61.825 ha à environ 68.000 ha, à l’horizon 2022.

Aliste Flandrain

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