UEMOA : 2020, l’année de la reprise pour la BRVM

UEMOA : 2020, l’année de la reprise pour la BRVM

Après avoir clôturél’année 2019 sur un trend baissier, la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) de l’UEMOA (Union économique et monétaire ouest africaine), met 2020 sous le signe de la reprise.Considérée comme un laboratoire de l’innovation et instrument d’intégration, la BRVM cherchera en 2020 à renouer avec la dynamique haussière des années 2012 -2016.

Le Directeur général de la bourse ouest africaine, Dr Edoh Kossi Aménounvé, annonce déjà des initiatives pour dynamiser la BRVM. Il a évoqué l’introduction prochaine de la toute première PME sur le troisième compartiment dédié à cette catégorie.

Parmi les réformes attendues, celle portant sur la Bourse en ligne devrait faciliter davantage les souscriptions et les transactions ainsi que  l’accès de l’épargne populaire au marché à partir d’un simple terminal téléphonique, a-t-il indiqué.

Concernant les Perspectives 2020, Dr Aménounvé a fait noter que « la BRVM développera des «Green bonds» intégrant les enjeux de durabilité et de changement climatique et des «Social Bonds» axées sur l’inclusion sociale et la RSE ».

Il n’a pas manqué d’aborder le point relatif à la vision prospective sur l’évolution des marchés financiers en Afrique et dans le monde pour la décennie 2020-2030. Cette vision se décline suivant plusieurs axes au regard de l’évolution technologique ainsi que des enjeux du changement climatique et de la durabilité, a souligné le DG de la BRVM. Il s’agit d’abord, a-t-il expliqué «de l’approfondissement des marchés de capitaux avec l’émergence de mégas entreprises à rayonnement international dont la capitalisation dépasse le PIB de plusieurs pays».

Autre paramètre déterminant, détaille Dr Aménounvé, l’innovation au service de l’épargne par le développement d’instruments de collecte innovants touchant l’épargne où qu’elle se trouve. L’évolution de la technologie laisse entrevoir dans un avenir proche l’apparition et le  «développement accéléré de « Bourses digitales et disruptées». Ces phénomènes, a-t-il estimé, se traduiront par l’utilisation massive des nouvelles technologies dans tous les métiers de la Bourse avec l’apparition de cyber traders et de cyber asset managers. Il a mentionné l’éducation financière et boursière axée sur l’« Open Learning » et enfin l’union des marchés de capitaux pour offrir des espaces plus intégrés et plus profonds aux investisseurs.

Pour rappel, en 2019, l’indice composite de la BRVM s’est effrité de 7%.

Agnès Molitor

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