Bourse de Casablanca: Le malaise !!!

Bourse de Casablanca: Le malaise !!!

Passant par une période cruciale et décisive dans l’orientation de sa politique économique, le Maroc se trouve dans l’obligation de moderniser et d’adapter l’ensemble de son infrastructure économique aux développements de la conjoncture actuelle, après une récession qui a révélé la fragilité du système financier international.

C’est dans cette logique, que le pays, et dans le cadre des différentes réformes adoptées tant sur le plan économique que social, devra se pencher sur un acteur qui occupe une place majeure au sein de tout marché financier. Cet acteur n’est autre que la Bourse.

La bourse de Casablanca joue un rôle stratégique dans le développement des investissements financiers au Maroc. Cette institution, qui date de 1929 et qui a connu beaucoup de transformations durant son histoire, offre des avantages de nature à encourager l’activité boursière et à faire de la Bourse de Casablanca un exemple à suivre en Afrique et pour l’ensemble des pays émergents.

Cette société a su faire face aux aléas d’une crise qui a secoué plusieurs places financières dans le monde et ce grâce à l’appui de certaines institutions notamment le Conseil Déontologique des Valeurs Mobilières et le Comité de veille, qui a été spécialement conçu pour suivre de prés l’évolution des conséquences de la crise et son impact sur différents secteurs de l’économie nationale. Une situation qui a profité au positionnement de la place boursière marocaine qui a su préserver sa stabilité et son indépendance des flux internationaux.

Le défi maintenant est d’accroître le nombre des introductions afin de redynamiser l’activité de la Bourse en vue de l’amener à un niveau concurrentiel international capable d’attirer les investisseurs étrangers et d’accélérer le rythme de régulation du marché boursier marocain.

Ainsi, la mise en place d’un nouveau cadre réglementaire est indispensable à côté des mesures fiscales apportées par la loi de finance qui restent malgré tout modestes, comparées au nombre insuffisant d’introductions.


Imane Benchagra

Martin Levalois

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