Coup de hache dans l’économie libanaise

Coup de hache dans l’économie libanaise

Le Fonds Monétaire International (FMI) a effectué une légère modification  de ses prévisions de croissance pour le Liban, réduisant de 5% le taux prévisionnel pour 2013. Par ailleurs, les prévisions pour 2014 demeurent inchangées.
Au cours de cette  année, le Liban se placerait à la troisième économie la plus lente parmi 19 pays de la région Moyen-Orient/Afrique du Nord (MENA), avec un taux de croissance similaire à l’Égypte, et seulement plus élevé que le Koweït. Cela s’expliquerait par les risques demeurant élevés pour les pays importateurs de pétrole de la région. Ces risques proviennent de la crise  politico-sécuritaire dans la région.
En effet, plusieurs gouvernements de la région, y compris le Liban, se trouvent  en situation transitoire et en continuelle instabilité politique. Il se pourrait qu’ils retardent la mise en place de mesures pour maintenir l’équilibre macroéconomique et aider à la reprise, selon le FMI. En conséquence, il existe bien un risque que le conflit syrien engendre davantage de complications, d’ordre économique,  pour les pays voisins, comme la Jordanie et le Liban. Les dernières prévisions ont montré que les pays importateurs de pétrole de la région enregistraient une croissance réelle du PIB.
Le Liban serait ainsi la 43e économie la plus lente du monde en excluant les pays à récession.
Parallèlement,  il a été constaté que l’Iran est la seule économie de la région à avoir connu une contraction de son activité économique, avec une prévision du FMI à -1,3 % pour 2013. Le FMI continue d’exclure la Syrie de ses études en raison du manque de données.

Aliste Flandrain

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