Management au Maroc: évolue ou stagne encore?

Il est naturellement ardu d’adopter un comportement qui pourrait convenir à tout le monde. Tandis que les uns se motivent à l’aide d’encouragement ou encore d’adulation, d’autres par contre ne réagissent qu’après admonestation.

De ce fait, un vrai manager doit savoir orienter ses styles managériaux aux différents comportements et aux multiples réactions de son équipe.

Au Maroc, on remarque toujours une certaine obstination vis-à-vis du style participatif, et cela est certainement dû à la peur du changement, une superstition dont souffre la majorité du peuple marocain y compris les managers, qui estiment que la modification est inutile puisque leurs style fait encore ses preuves.

Il faut noter qu’à un moment donné, le changement devient inévitable. En effet, le manager ne peut pas prévoir une expansion dans le cadre de son entreprise, s’il est dans l’incapacité de faire avancer son style managérial et de le faire adapter à l’évolution des réflexions.

Cette habilité d’adaptation permettra au manager d’avoir un groupe plus réceptif à la dynamique de changement, et plus apte au développement de sa propre autonomie.

Pour faciliter ce changement à ses collaborateurs, le manager devrait instaurer ce concept comme étant une évolution plutôt qu’une transformation, car cela est plus rassurant.

Dans ce sens il se révèle nécessaire au manager d’établir un bilan qui lui permettra de détecter et ainsi de garder les points forts de son style de management, mais aussi les points faibles, afin de les transformer en axes de progrès.

Pour arriver à cette fin, il est primordial de savoir prendre du recul afin de pouvoir se ressaisir, mais cela n’est pas toujours facile lorsque le rythme de travail est maintenu.

 

Riham Barbouch

 


Martin Levalois

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