Rabat-Tunis : Nouvelle dynamique pour les investissements bilatéraux.

Rabat-Tunis : Nouvelle dynamique pour les investissements bilatéraux.

Bourse_AccordLa dernière visite officielle  du Souverain marocain à Tunis, qui s’est déroulée du 31 mai au 2 juin, a permis de redynamiser les relations entre le Maroc et la Tunisie, surtout dans le domaine économique. Pour de nombreux opérateurs, ces deux pays peuvent jouer un rôle considérable dans l’espace maghrébin par la promotion des investissements et des projets de développement économique.
Deux actions ont été entreprises dans ce sens, il y a quelques jours déjà : il s’agit de l’accord conclu entre les bourses de Casablanca et de Tunis et de l’alliance entre la Banque marocaine de commerce extérieur (BMCE) et deux autres institutions financières tunisiennes.Le but consiste non seulement à partager les expériences, mais également à élargir leurs champs d’action en développant de nouveaux métiers.
« Nos marchés boursiers regorgent de potentialités », a souligné, dans un communiqué, le directeur général de la Bourse de Casablanca.
Ainsi, les responsables de Rabat et Tunis travaillent-ils  de concert pour donner aux entreprises l’opportunité d’être financées dans leurs projets et de constituer au mieux ,un point d’attraction pour les investisseurs nationaux et internationaux.
Au-delà des discours, une véritable coopération lie le Maroc à la Tunisie et participe fortement à l’essor économique de ces deux Etats. Outre ce fait, elle crée des emplois au profit des populations, trop souvent victimes des crises sociopolitiques, et même économiques.
Même si les chiffres témoignent de l’inexploitation suffisante des opportunités à leur offrir, les dirigeants se sont convenus sur un redoublement des efforts afin de rendre leur partenariat, plus productif et profitable.
L’élan dans lequel se sont inscrites les autorités marocaines et tunisiennes vise à tirer profit du potentiel de développement et des complémentarités pour assurer une croissance soutenue pour ces deux pays maghrébins.

Martin Levalois

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