Burkina Faso: L’aéroport international de Ouagadougou reste burkinabé

Burkina Faso: L’aéroport international de Ouagadougou reste burkinabé

La privatisation de la gestion de l’aéroport international de Ouagadougou ne se fera plus. Dans une lettre en date du 4 décembre 2014, que le Premier ministre a adressé au ministre des Infrastructures cet aéroport demeure une propriété de l’état burkinabé. Un décret portant annulation de la privatisation de l’aéroport international de Ouagadougou a été pris et ceci suspend la visite de l’aéroport que devrait effectuer les candidats investisseurs présélectionnés dans le cadre du processus de privatisation.

Aéroport de Ouagadougou

Cette décision a satisfait les travailleurs de l’aviation civile. Le syndicat des travailleurs de l’aviation civile applaudit la décision prise par le gouvernement de ne plus privatiser l’aéroport de Ouagadougou.

Au cours d’une rencontre avec la presse le mardi 20 janvier 2015 à Ouagadougou, le Syndicat unique de la métrologie et de l’aviation civile (SUMAC) et l’Organisation nationale des syndicats Libres (ONSL) ils ont exprimé leur approbation à la décision gouvernementale.

Selon Ismaël Barry, du bureau exécutif de la SUMAC, la privatisation de l’aéroport de Ouagadougou aurait entrainé de graves conséquences sur le plan technique, social et économique. « Le système de l’aviation civile allait être fragilisé au Burkina Faso », a-t-il soutenu.

Afin que cette décision soit pérenne, les syndicalistes ont tenu à prévenir les autorités à venir. « Nous mettons en garde les futures autorités qui viendront à gérer notre pays, sur d’éventuelles velléités de remise en cause de la décision du gouvernement de transition de ne plus privatiser l’aéroport international de Ouagadougou », a martelé le secrétaire général de l’ONSL, Paul Kaboré.

Rappelons que la privatisation des aéroports de Ouagadougou et Bobo- Dioulasso a été décidé depuis 1997.

Des explications de Paul Kaboré, la dernière tentative qui en était la 3e, visait la privatisation de l’aéroport international de Ouagadougou par la mise en place d’une Société d’économie mixte (SEM) car etant le seul qui présente un rendement économique permettant un soutien à l’ensemble du secteur de l’aviation civile du Faso.

Cette privation visait la liquidation pure et simple des entités administratives que sont : l’Agence nationale de l’aviation civile (ANAC), la Direction générale de la météorologie (DGM), la Délégation aux activités aéronautiques nationales (DAAN) et la Régie administrative chargée de la gestion de l’assistance en escale (RAGGAE).

Aliste Flandrain

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