Maroc : financement de projets de développement

Maroc : financement de projets de développement

Le développement humain durable au Maroc reste une priorité. Avec le financement de la Banque Islamique de Développement (BID), beaucoup de projets seront réalisés pour le bien-être de la population. En effet, la BID vient d’accorder deux prêts au Maroc d’un montant global de 302,849 millions de dollars, pour le financement des projets d’hydroélectricité, d’eau potable et des routes rurales. D’un montant égal à 205,868 millions de dollars, le premier prêt est destiné à la réalisation du complexe hydroélectrique M’dez El Menzel d’une puissance de 170 MW. Ce complexe est constitué de deux aménagements hydroélectriques associés aux barrages M’dez et Ain Timedrine dans la région de Sefrou qui font partie du programme d’équipement du Haut Sebou. Evalué à 87,2197 millions de dollars, le deuxième prêt est destiné à la réalisation du projet d’alimentation en eau potable de huit provinces au Maroc.

Il s’agit des villes de Marrakech, Essaouira, Al Haouz, Kalaat Sraghna, Chichaoua, Meknès, Zagora et Fahs Anjra. Ce deuxième projet permettra d’améliorer les conditions de vie des populations et de l’environnement, et ce à travers la desserte en eau potable d’une population rurale d’environ 427.000 habitants et le renforcement des systèmes d’adduction pour une population urbaine de 261.000 habitants à l’horizon 2030. Par ailleurs, la BID contribuera au financement du programme national des routes rurales – phase 2 (PNRR2) d’un montant de 11,2680 millions de dollars affecté au désenclavement des zones rurales dans la province de Chefchaouen.

Pendant la période allant de 2007 à 2012, l’appui financier de la BID au Maroc a atteint plus de 981,409 millions de dollars. Il porte, avantageusement, sur des secteurs stratégiques, tels que l’agriculture, l’irrigation, la construction de barrages, l’électrification rurale, l’adduction en eau potable, le réseau autoroutier et la promotion du commerce extérieur. Sans contredit, le Maroc est sur une bonne voie et la BID, son fidèle compagnon, lui prête main forte.

Martin Levalois

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